Revue d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux (Feb 1996)

Les chimiorécepteurs de l'aile chez <em>Glossina pallidipes</em> (Diptera : Glossinidae) et <em>Stomoxys nigra</em> (Diptera : Muscidae)

  • B. Geoffroy,
  • F. Bialota,
  • J.P. Bossy,
  • M. Ravallec,
  • F. D'Amico,
  • Dominique Cuisance

DOI
https://doi.org/10.19182/remvt.9532
Journal volume & issue
Vol. 49, no. 2

Abstract

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Une étude comparative des organes sensoriels de l'aile, plus particulièrement les chimiorécepteurs, de deux vecteurs de trypanosomoses, Glossina pallidipes Austen, 1903 (transmission cyclique) et Stomoxys nigra Macquart, 1850 (transmission mécanique) a été menée. Leur morphologie, leur localisation et leur rôle sont analysés en fonction du sexe et des variations inter-spécifiques. Une comparaison est faite avec d'autres espèces de glossines et avec Musca domestica. Globalement et par section respective, G. pallidipes possède plus de chimiorécepteurs (mâle : 138,26; femelle : 135,33) que S. nigra (mâle : 89,85; femelle : 95,68) mais moins que G. m. morsitans (mâle : 173,17; femelle : 168), G. m. submorsitans (mâle : 169,29; femelle : 169,52) ou G. austeni (mâle : 160,58; femelle : 156,47). Les écarts d'effectifs des chimiorécepteurs entre mâles et femelles chez une même espèce ne sont pas significatifs. Chez S. nigra, la section E est mieux fournie en chimiorécepteurs chez les deux sexes et les sections A et F en sont dépourvues. En outre, la répartition des soies le long de la nervure costale se limite aux sections B, C, D et E, tandis qu'elle s'observe sur toute la longueur de l'aile chez les glossines. Le rôle possible des chimiorécepteurs est abordé.

Keywords