CJC Open (Dec 2021)

Real-World Safety of Sacubitril/Valsartan in Women and Men With Heart Failure and Reduced Ejection Fraction: A Meta-analysis

  • Kaitlin Nuechterlein, BSC,
  • Ahmed AlTurki, MD,
  • Jiayi Ni, MSC,
  • Manuel Martínez-Sellés, MD,
  • Pieter Martens, MD, PHD,
  • Vincenzo Russo, MD, PHD,
  • Charlotte Nordberg Backelin, MD,
  • Thao Huynh, MD, PHD

Journal volume & issue
Vol. 3, no. 12
pp. S202 – S208

Abstract

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Background: Sacubitril/valsartan (SV) is a novel and effective therapy for heart failure with reduced ejection fraction (HFrEF). Despite several sex-specific particularities that may influence drug effects, there has been no prior study evaluating the safety of SV in women with HFrEF in the “real-world.” Methods: We performed a literature search to identify observational studies evaluating SV. We contacted all authors to obtain sex-specific data on major adverse outcomes. We compared all-cause and cardiovascular (CV) deaths, heart failure hospitalizations, hyperkalemia, and hypotension in men and women. Results: We identified five cohort studies enrolling 8,981 patients; 6,092 men (67.8%) and 2,889 women (32.2%). The mean age was 67 years in both sexes. The rates for all-cause mortality, CV mortality, heart failure hospitalizations, hypotension, and hyperkalemia were similar between women and men. Although the unadjusted aggregate rates of all-cause and CV mortalities were numerically higher in men than in women, these differences did not reach statistical differences. Conclusion: Our meta-analysis showed similar rates of major adverse events in men and women with HFrEF treated with SV. Larger observational studies with longer duration and a higher number of women are needed to confirm the long-term safety of SV in women in the clinical practice. Résumé: Contexte: Le sacubitril/valsartan (SV) est un médicament novateur et efficace contre l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (ICFER). Malgré le fait que plusieurs particularités sexospécifiques peuvent influencer les effets du médicament, aucune étude préalable n’a été menée pour évaluer l’innocuité du SV chez les femmes atteintes d’ICFER dans la ''vraie vie''. Méthodologie: Nous avons effectué une recherche de la littérature pour recenser les études observationnelles évaluant le SV Nous avons communiqué avec tous les auteurs pour obtenir des données sexospécifiques sur les principaux issus défavorables. Nous avons comparé les données sur les décès toutes causes confondues et les décès d’origine cardiovasculaire (CV), les hospitalisations pour cause d’insuffisance cardiaque, l’hyperkaliémie et l’hypotension tant chez les hommes que chez les femmes. Résultats: Nous avons recensé cinq études de cohortes auxquelles ont participé 8 981 patients, soit 6 092 hommes (67,8 %) et 2 889 femmes (32,2 %). L’âge moyen était de 67 ans chez les patients des deux sexes. Les taux de décès toutes causes confondues, de décès d’origine CV, d’hospitalisation pour cause d’insuffisance cardiaque, d’hypotension et d’hyperkaliémie chez les femmes étaient similaires à ceux notés chez les hommes. Les taux globaux non ajustés de décès toutes causes confondues et de décès d’origine CV étaient numériquement plus élevés chez les hommes que chez les femmes, mais il n’y avait pas de différence sur le plan statistique. Conclusion: Notre méta-analyse a mis en évidence des taux similaires d’événements indésirables majeurs chez les hommes et chez les femmes atteints d’ICFER traités par le SV. Des études observationnelles à plus grande échelle avec de plus longue durée et un nombre plus élevé de femmes devront être menées pour confirmer l’innocuité à long terme du SV en pratique clinique chez les femmes.