Le mariage et ses différentes procédures chez les Manding de Casamance

Abstract

Résumé: Chez les Manding de Casamance, le mariage inscrit ses adeptes dans une longue procédure qui justifie la primauté de la société sur les deux personnes concernées. La nature des rapports à travers lesquels le mariage inscrit les deux familles fait que le dialogue direct entre elles dans certaines circonstances est presque impossible. D’où le développement extraordinaire des structures de médiations. C’est justement à cette exigence que le silataamala (intermédiaire) trouve le sens de son existence dans les procédures de demande en mariage. C’est à travers lui que s’accomplissent les autres phases notamment le kurufirin, le futusiti et le maanobiti. Ainsi, l’étude de ces différentes étapes dans la posture anthropologie dynamique à partir de la méthode qualitative laisse voir la substitution des pratiques locales relevant de la religion de terroir au profit des préceptes de l’islam. Mots-clés : Mariage, Pratiques culturelles, Anthropologie, Manding, Casamance