Communication & Professionnalisation (Dec 2014)
Des communicants en quête de savoirs et de pratiques réflexives dans une entreprise en tension
Abstract
En 2013, l’AFCI organisait la quatrième formation autour de l’apport des sciences sociales à la communication. Celle-ci s’inscrit dans une réflexion engagée auparavant sur les savoirs nécessaires aux pratiques professionnelles des communicants. Son objectif est de leur proposer des éléments de connaissances, en contrepoint de leurs compétences, afin de penser la communication et d’agir dans une période incertaine. Partant des situations de travail des communicants, il s’agit de pousser plus avant la réflexivité sur leurs pratiques, de les aider à comprendre leurs logiques d’action, à se mettre à distance et d’étayer une posture professionnelle différente. À tout le moins, ces deux expériences montrent des acteurs en réflexion et un besoin de quelque chose en contrepoint d’une formation initiale parfois lointaine, souvent pratique et opérationnelle. Elles permettent en tout cas d’apprécier une dynamique de métier à l’œuvre, déportant les enjeux de la communication de plus en plus du côté du dialogue, du débat, voire de la confrontation avec les acteurs de la société comme avec les salariés. S’impose l’idée qu’un détour par les sciences sociales peut favoriser la compréhension de ce monde en mouvement qu’est l’entreprise. In fine, cela peut nourrir d’autres pratiques professionnelles en communication, moins ancrées sur la belle image et le discours lisse que sur le social. In 2013, the AFCI organized the fourth training around the contribution of the social sciences to communication. This one joins in a reflection committed previously on the knowledge necessary for the professional practices of the communicators. Its objective is to propose them elements of knowledge, in counterpoint of their skills, to think of the communication and act for the uncertain period. Starting work situations of communicators, it is a question of urging more before the reflexivity on their practices, of helping them to understand their logics of action, to get away and to support a different professional posture. At the very least, these two experiments show actors in reflection and need for something in counterpoint of a sometime distant initial formation. They allow anyway estimating dynamics of job in the work, deporting the stakes in the communication on the side of the dialogue, debate or confrontation with the actors of the society as with the employees. The idea is imperative that a bend by the social sciences can favor the understanding of this world in movement that is the company. In fine, it can feed other professional practices in communication, less anchored on the beautiful image and the smooth speech that on the social.
Keywords