Akofena (Dec 2024)

De l’oralité a l’écriture : enjeux pour une Afrique noire à partir de l’onomastique des Dan de Danaé et de Zouan-Hounien, ouest de la Côte d’Ivoire

  • Goungoulin Marcellin GBOHI

DOI
https://doi.org/10.48734/akofena.n014.vol.5.16.2024
Journal volume & issue
Vol. 5, no. 14

Abstract

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Résumé: La communication des savoirs, des connaissances, et des civilisations des anciennes sociétés, relèvent de la tradition orale. Le modernisme avec l’écriture comme moyen d’expression linguistique, impose à l’oralité, la réécriture, la transcription, afin d’assurer son existence. Des rapports entre l’oralité et l’écriture, il en ressort une bivalence antithétique. D’une part, nous constatons une proximité de leur rencontre, aboutissant à des liens de croisement et de complémentarité. Et, par là, l’écriture, à travers les livres, se présente comme moyen de conservation et de vulgarisation des œuvres de l’oralité. Par conséquent, il ressort que l’écriture, réfractaire dans sa pratique est incapable et incohérente dans l’appréhension et l’interprétation de l’essence de certains faits de l’oralité, entrainant ainsi, une relation d’opposition. L’on remarque à cet effet que, la transcription qui est le passage d’une langue à une autre, ne se fait pas directement de l’oral à l’écrit, mais, d’un oral aménagé pour un « écrit aménagé » : c’est ce que nous nommons de « l’écrit oralisé » dans la langue cible. Mots-clés : oralité, écriture, onomastique, tradition, enjeux.