Arys. Antigüedad, Religiones y Sociedades (Sep 2019)

Citoyenneté, universalisme et cosmopolitisme stoïciens: le cas romain

  • Antonio Gonzales

DOI
https://doi.org/10.20318/arys.2018.4557
Journal volume & issue
no. 16

Abstract

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La question de la citoyenneté a très vite dépassé dans le cadre de l’empire territorial romain le problème du simple statut juri­dique pour poser la question de l’articula­tion philosophique et politique d’une ci­toyenneté en quelque sorte déterritorialisée puisqu’être citoyen romain ne signifie plus forcément habiter Rome ou venir exercer ses droits civiques à Rome. L’extension territoriale et l’intégra­tion plus ou moins rapide des opulations a suscité une réflexion sur le rapport entre l’individu citoyen et le groupe civique dé­sormais dispersé à l’échelle de l’empire. S’il existe des citoyens romains sur l’ensemble territorial de l’empire, la citoyenneté est-elle simplement une citoyenneté romaine qui se répand dans l’espace impérial en conser­vant la centralité romaine ou, au contraire, est-elle en train d’acquérir une spécificité telle qu’elle peut être comprise comme une citoyenneté supra-civique qui acquiert un caractère universel tout en gardant ces spé­cificités initiales ou alors devient-elle une citoyenneté qui se substitue à l’idée même du civique ? Les débats sur ces mutations potentielles ont agité les juristes, les philo­sophes et les hommes politiques entre Ré­publique et Empire.

Keywords