Analele Universităţii Constantin Brâncuşi din Târgu Jiu : Seria Economie (Jun 2010)
DU NORMATIVISME SYMBOLIQUE A L’APPARITION DE L’ECONOMIE D’ACCUMULATION AU NEOLITHIQUE
Abstract
Le problème de la néolithisation, considérée, dès 1929 par Gordon Childe, comme la deuxième grande révolution, après celle de l’anthropogenèse, est loin d’être un chapitre clos des sciences de l’homme. Cette « révolution néolithique », considérée comme étant le début des premières manipulations par notre espèces de son milieu naturel, directement à l’origine de sa puissance d’à présent, au delà de ses spécificités propres, représente, dans l’imaginaire et le discours des spécialistes sur le devenir de l’homme, l’origine et le fondement de notre présent, voir de notre avenir, une sorte de « laisser passer » qui légitime et autorise nos actions, de telle sorte que : l’on admet que dans notre domination de la Terre, un tournant décisif a été pris au Néolithique et que de ce tournant nous sommes les héritiers et le produit direct, c’est là que nous devons faire remonter notre histoire. Mais, bien que notre histoire en tant qu’êtres humains biologiques peut remonter avec certitude à cette époque, il reste tout de même à savoir si notre histoire culturelle ou notre idéologie, sont la prolongation évolutive de l’idéologie néolithique. La question est de savoir si l’homme du Néolithique, à une échelle plus réduite, bien sûr, pensait comme l’homme moderne sa relation avec la « nature », comme domination, ou bien si c’est notre besoin idéologique de légitimité, qui le fait penser en industriel moderne ?