CJC Open (Jun 2022)

Real-World Insights Into Evolocumab Use in Patients With Hyperlipidemia: Canadian Analysis From the ZERBINI Study

  • Milan Gupta, MD,
  • G.B. John Mancini, MD,
  • Rajvi J. Wani, PhD,
  • Vineeta Ahooja, MD,
  • Jean Bergeron, MD, MSc,
  • Priya Manjoo, MD,
  • A. Shekhar Pandey, MD,
  • Maureen Reiner, MS, MA,
  • Johnny Beltran, MD, MSc,
  • Thiago Oliveira, MD,
  • Erin S. Mackinnon, PhD

Journal volume & issue
Vol. 4, no. 6
pp. 558 – 567

Abstract

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Background: The 2021 Canadian Cardiovascular Society guidelines recommend proprotein convertase subtilisin-kexin type 9 (PCSK9) inhibitor therapy in patients with atherosclerotic cardiovascular disease whose low-density lipoprotein cholesterol (LDL-C) concentration remains ≥ 1.8 mmol/L despite maximally tolerated statin therapy. This retrospective and prospective observational study characterizes Canadian patients treated with evolocumab and describes its effectiveness and safety. Methods: Between August 2017 and July 2019, a total of 131 patients initiated on evolocumab therapy were enrolled at 15 sites in Canada. Data were extracted from medical records every 3 months between 6 months prior to, and for 12 months following evolocumab therapy initiation, until July 6, 2020. Baseline and prospectively collected data are reported as available. Results: A total of 131 patients were enrolled (59.5% male; mean age [standard deviation (SD)] 64.7 ± 10.6 years), most with a diagnosis of atherosclerotic cardiovascular disease and/or familial hypercholesterolemia (93.4%). Mean (± SD) LDL-C concentration at baseline was 3.7 (± 1.7) mmol/L (n = 119), with 58.0% of patients receiving a statin (36.6% high intensity). Mean (± SD) LDL-C concentration after evolocumab treatment was 1.6 (± 1.0) mmol/L (n = 120), representing a 58.7% decrease from baseline (n = 109). This level remained stable over 12 months. An LDL-C concentration < 1.8 mmol/L was achieved by 77.5% of patients. Persistence was 92%, and no serious treatment-emergent adverse events were reported. Conclusions: These findings provide real-world evidence of guideline-recommended initiation of evolocumab therapy, as well as confirmation of its effectiveness and safety in a Canadian population. Evolocumab therapy can address a healthcare gap in the management of dyslipidemia, by increasing the proportion of patients achieving LDL-C goals recommended to lower cardiovascular risk. Résumé: Introduction: Les lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie de 2021 recommandent un traitement par les inhibiteurs de proprotéine convertase subtilisine-kexine de type 9 (PCSK9) aux patients atteints de la maladie cardiovasculaire athérosclérotique chez lesquels les concentrations de cholestérol à lipoprotéines de faible densité (cholestérol LDL) demeurent ≥ 1,8 mmol/l malgré le traitement maximalement toléré par statines. La présente étude observationnelle rétrospective et prospective donne les caractéristiques des patients canadiens traités par évolocumab, et décrit l’efficacité et l’innocuité de ce médicament. Méthodes: Entre août 2017 et juillet 2019, nous avons inscrit un total de 131 patients qui avaient amorcé le traitement d’évolocumab dans 15 établissements du Canada. Nous avons extrait les données des dossiers médicaux tous les trois mois de six mois avant et jusqu’à 12 mois après le début du traitement par évolocumab, et ce, jusqu’au 6 juillet 2020. Les données initiales et les données collectées de façon prospective sont déclarées selon leur disponibilité. Résultats: Nous avons inscrit un total de 131 patients (59,5 % d’hommes; âge moyen [écart type (ET)] 64,7 ± 10,6 ans); la plupart avaient un diagnostic de maladie cardiovasculaire athérosclérotique et/ou d’hypercholestérolémie familiale (93,4 %). Les concentrations initiales moyennes (± ET) de cholestérol LDL étaient de 3,7 (± 1,7) mmol/l (n = 119), et 58,0 % des patients recevaient une statine (36,6 % d’intensité élevée). Les concentrations moyennes (± ET) de cholestérol LDL après le traitement par évolocumab étaient de 1,6 (± 1,0) mmol/l (n = 120), soit une diminution de 58,7 % par rapport aux concentrations initiales (n = 109). Ces concentrations sont demeurées stables durant 12 mois. Des concentrations de cholestérol LDL < 1,8 mmol/l ont été atteintes par 77,5 % des patients. La persistance a été de 92 %, et aucun événement défavorable sérieux associé au traitement n’a été déclaré. Conclusions: Ces résultats fournissent des données probantes du monde réel sur l’amorce du traitement par évolocumab conformément aux recommandations des lignes directrices, ainsi qu’une confirmation de son efficacité et de son innocuité au sein d’une population canadienne. Le traitement par évolocumab peut permettre de remédier aux lacunes des soins de santé dans la prise en charge de la dyslipidémie par l’augmentation de la proportion de patients atteignant les objectifs recommandés en matière de cholestérol LDL pour réduire le risque de maladies cardiovasculaires.