Cuadernos de Teología - Universidad Católica del Norte (Jun 2017)

La reception par le Concile Vatican II de la theologie sur l’œcumenique du pere Yves Marie Congar et quelques aspects du debat theologique qui s’en suivit

  • Thibault De Pontbriand

DOI
https://doi.org/10.22199/S07198175.2017.0001.00004
Journal volume & issue
Vol. 9, no. 1

Abstract

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Le Père Congar écrivit en 1937 son livre Chrétiens désunis, qui ouvrait une nouvelle phase dans la recherche théologique sur l’œcuménisme. Il le compléta en 1964 par Chrétiens en dialogue. Il s’agissait à cette époque de se demander quelle place théologique avaient les chrétiens hors de l’Eglise catholique mais aussi ce qu’il appelle « les groupes chrétiens dissidents ». Le père Congar élabore une théologie des « éléments d’Eglise » par lesquels les chrétiens sont incorporés à l’Eglise et qui définissent la consistance, l’être des églises. Car la grande question est de savoir où est l’Eglise du Christ, l’unique, une et sainte dont nous confessons l’existence dans le Credo. Pour Congar, ce sont ces éléments qui structurent l’Eglise et lui donnent d’être ou non une Eglise et même d’être l’Eglise. C’est donc à partir de ces éléments que petit à petit se déduit la place particulière et unique de l’Eglise catholique dans le monde chrétien et comment cette même Eglise comprend sa relation aux autres églises et communauté chrétiennes. Le chemin œcuménique est de retrouver l’unité perdue des chrétiens : il passe par le retour à l’unique Eglise de Dieu telle qu’elle fut fondée par le Christ.

Keywords