Mouvements et Enjeux Sociaux (Feb 2024)

Adoption de la planification familiale par les femmes dans les structures de soins appuyées par l’ONG Johns Hopkins Program for International Education in Gynecology and Obstetrics de 2018 à 2020

  • Bienvenu NSITA ZAYA-NSITA,
  • Richard BOKANA MPANYA ,
  • Paul Denis NZITA KIKHELA

Journal volume & issue
Vol. 1, no. 132
pp. 105 – 112

Abstract

Read online

La planification familiale permet d’éviter des grossesses non désirées, qui sont souvent source des avortements, des naissances rapprochées et des complications liées aux accouchements multiples, ainsi son adoption concourt à la réduction de la mortalité maternelle. Cette étude descriptive réalisée grâce à des interviews et des données dans les registres de soins, indique que l’adoption de la planification familiale est satisfaisante dans l’ensemble des structures sous étude, mais une différence se dégage lors qu’on considère cette problématique selon les types de structure et les moments de sa vulgarisation. Le niveau d’adoption de la planification familiale en post-abortum est satisfaisant, soit 87,22% dans les Hôpitaux généraux et 90,33% dans les centres hospitaliers ; que celui en post-partum où le taux est plutôt insuffisant et varient entre 53,05% dans les hôpitaux généraux et 58,5% dans les centres hospitaliers. Tandis que dans les centres de santé, la situation est toute autre ; le niveau de cette adoption est plutôt insuffisant en post-abortum (52,75%) qu’en post-partum (72,73%). Quoiqu’il en soit, il y a lieu d’accroitre les sensibilisations des femmes à cette pratique à tous les moments de la vie des mères dans les structures de soins.

Keywords