Rhumatologie Africaine Francophone (Feb 2024)

Fréquence hospitalière de l’ostéoporose chez la femme ménopausée dans le service de rhumatologie au CHU Point G. à Bamako

  • Pamanta Ibrahim Sory,
  • T Sidi,
  • K Boureima,
  • D Seydou,
  • T Mohomodine Ibrahim,
  • C Idrissa Ahmadou,
  • Eti E

DOI
https://doi.org/10.62455/raf.v7i1.52
Journal volume & issue
Vol. 7, no. 1

Abstract

Read online

Résumé : L’ostéoporose est un enjeu majeur de santé publique, puisqu’on estime à 200 millions le nombre de personnes souffrant de cette affection dans le monde. En Europe et aux Etats Unis 30% des femmes ménopausées souffrent d’ostéoporose. Sa prévalence est réputée faible chez le noir africain, bien qu’elle soit mal estimée : d’où l’intérêt de notre sujet. Objectif : Préciser la prévalence de l’ostéoporose chez la femme ménopausée noire africaine Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale de 4 ans et 6 mois, dans le service de Rhumatologie du CHU de Point G. Ont été inclues toutes les patientes ménopausées ayant effectué une ostéodensitométrie dans le service de Rhumatologie. Résultats : Nous avons colligé 329 dossiers de femmes ménopausées d’âge moyen de 65 ans avec des extrêmes de 43 et 89 ans. L’IMC moyenne était de 27, 2kg/m2. Un antécédent de fracture était noté chez 23,7%. La fracture était le plus souvent lombaire (53,84%). Les RIC et la corticothérapie étaient des facteurs de risque associés dans 17% des cas. Les résultats de la DMO ont donné : l’ostéoporose chez 88,6% : elle était fracturaire dans 19,8% de cas ; l’ostéopenie a concerné 18,5% des cas et 0,9 % avaient une DMO normale. L’association bisphosphonates + calcium + vitamine D3 a été indique chez 327 patientes. Conclusion : L’ostéoporose est fréquente chez la femme ménopausée. Les fractures osseuses, ont souvent motivé la réalisation de l’ostéodensitométrie. Les rhumatismes inflammatoires chroniques constituent avec la corticothérapie un facteur de risque majeur.

Keywords