Synergies Europe (Dec 2015)

Louis Porcher romancier de fiction : Archives de la Presqu’île Légende

  • Jacques Cortès

Journal volume & issue
Vol. 10, no. 10
pp. 81 – 98

Abstract

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C’est à une époque relativement tardive (les années 80 du siècle dernier – il avait alors 40 ans), que Louis Porcher prit la décision de s’adonner personnellement aux dangers mais aussi aux délices nouvelles mais quelque peu négligées par lui jusqu’ici, de l’écriture littéraire et poétique particulièrement romanesque. Il s’était déjà construit par ses écrits et interventions orales dans de multiples domaines, tout particulièrement en didactique des langues et des cultures, une solide réputation d’innovateur, mais, au terme de plusieurs années de réflexion théorique, pratique et volontiers polémique (1974-1980), il était parvenu (je le suppose) à la sensation du caractère réducteur - pragmatiquement parlant - de la pédagogie raisonnante , et avait alors tenté de transformer profondément les croyances et pratiques concernant notamment la maîtrise des codes réservés « aux indigènes de la culture savante ». Pour entrer de façon très personnelle dans le combat très « bourdivin » (le terme est de lui) dont il sentait la nécessité, il écrivit le roman dont il sera question dans les lignes qui suivent et qui est autant une critique sociale particulièrement cruelle, qu’un essai symbolique très ferme contre le conservatisme de l’institution universitaire.

Keywords