Ziglôbitha (Sep 2024)
La Mort, une constante chez MALLARMÉ
Abstract
Résumé : Chez Mallarmé, le thème de la mort est récurrent dans son œuvre poétique. De par la fécondité de l’écriture et du caractère symbolique du thème, le poète y déploie toute la ferveur de verbe. Découlant d’une existence triste et morose, la mort quand elle frappe laisse la place à la tristesse, le chagrin et la désolation, créant ainsi un grand vide, un néant que le poète tente de restaurer dans la poésie. Ainsi, l’abondance des « Tombeaux » et de tous les poèmes qui abordent cette thématique funeste témoignent de cette volonté de prendre sa revanche sur l’existence décevante dans l’écriture, mais aussi d’assurer une sorte de triomphe et de pérennité de la vie (de ses héros) dans un-au-delà post-mortem. Donc, de la mort métaphorique (Tombeau), en passant par le suicide, à la mort symbolique et spirituelle (mort divine, mort symbolique et résurrection du poète), l’écriture poétique se construit et se déconstruit dans la dialectique du rêve et de la réalité, du profane et du sacré, de l’idéalisme et du symbolisme dans un foisonnement verbal et visuel, multidimensionnel. Mots-clés : symbolisme, mort, écriture, suicide, métaphore.