Balisages (Feb 2023)

S’engager dans la science ouverte en tant que chercheur·euses féministes en début de carrière

  • Madeleine Pownall,
  • Catherine V. Talbot,
  • Anna Henschel*,
  • Alexandra Lautarescu*,
  • Kelly E. Lloyd*,
  • Helena Hartmann*,
  • Kohinoor M. Darda*,
  • Karen T. Y. Tang*,
  • Parise Carmichael-Murphy*,
  • Jaclyn A. Siegel

DOI
https://doi.org/10.35562/balisages.1023
Journal volume & issue
no. 5

Abstract

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La science ouverte vise à améliorer la rigueur, la robustesse et la reproductibilité de la recherche en psychologie. Malgré la résistance de certain·es universitaires, le mouvement de la science ouverte a été soutenu par certain·es chercheur·euses en début de carrière (ECR), qui ont proposé de nouveaux outils et des méthodes innovantes pour promouvoir et utiliser les principes de la recherche ouverte. Les ECR féministes ont beaucoup à apporter à cette nouvelle façon de faire de la recherche. Cependant, elles et ils sont confronté·es à des obstacles spécifiques, qui peuvent les empêcher de s'engager pleinement dans le mouvement de la science ouverte. Nous, dix ECR féministes spécialisées en psychologie, issues de divers parcours universitaires et personnels, explorons la science ouverte à travers un regard féministe afin de considérer comment les ECR peuvent utiliser leur voix et leur pouvoir de manière unique. En adoptant une approche critique et intersectionnelle, nous discutons de la manière dont la recherche féministe en début de carrière peut être complétée ou remise en question par les changements en faveur de la science ouverte. Nous présentons également comment les ECR peuvent agir en tant qu’acteur·rices pour le changement dans un contexte de précarité universitaire. Nous identifions les moyens par lesquels la science ouverte peut bénéficier de l'épistémologie féministe et nous concluons en envisageant un avenir pour les ECR féministes qui souhaitent s'engager dans les pratiques de la science ouverte dans leur propre recherche.