CJC Open (Dec 2023)

Half-Normal Saline vs Normal Saline for Cavotricuspid Isthmus-Dependent Atrial Flutter Ablation

  • Ana de Leon, MD,
  • Matthew Hanson, MD,
  • Nasser Alhammad, MD,
  • David Bakker, RCT,
  • Sanoj Chacko, MB, BS,
  • Christopher Simpson, MD,
  • Hoshiar Abdollah, MB, ChB,
  • Adrian Baranchuk, MD,
  • Damian Redfearn, MD,
  • Benedict Glover, MD,
  • Andres Enriquez, MD,
  • Victor Neira, MD

Journal volume & issue
Vol. 5, no. 12
pp. 965 – 970

Abstract

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Background: Cavotricuspid isthmus (CTI) ablation requires permanent bidirectional block to prevent recurrence of typical atrial flutter (AFL). Catheter irrigation with half-normal saline (HNS) produces larger and deeper lesions in experimental models compared with normal saline (NS). This study was performed to compare the clinical efficacy and safety of HNS vs NS irrigation for typical AFL ablation. Methods: Sixty patients undergoing catheter ablation of typical AFL were randomized 1:1 to NS or HNS irrigation. Endpoints included time to CTI block, acute reconnection, incidence of steam pops, and recurrence of AFL during follow-up. Results: Baseline characteristics were comparable between both arms. The mean age of the patients was 68.5 ± 8.2 years, 20% were female, and 32% had atrial fibrillation before being enrolled. Bidirectional CTI block was obtained in all patients with no difference in time to CTI block between groups (6.4 ± 4.4 minutes vs 7.6 ± 4.5 minutes, respectively; P = 0.15). There was a trend to less acute reconnection in the HNS group compared with NS (13.3% vs 26.6%; P = 0.46). Steam pops occurred in 4 patients using HNS vs none in the NS group, but no major complications were observed. During the follow-up, rate of AFL recurrence was similar between groups (6.7% with HNS vs 10% with NS; P = 0.5). There was no difference in time to recurrence (7.6 ± 6.9 vs 4.9 ± 4.5 months; P = 0.6). Conclusions: In this small pilot randomized controlled trial, there was no significant difference between HNS and NS for CTI ablation; however, HNS may increase the incidence of steam pops. Résumé: Contexte: Pour prévenir la récurrence d’un flutter auriculaire (flutter) typique, l’ablation de l’isthme cavotricuspidien exige un bloc de conduction bidirectionnel permanent. Dans des modèles expérimentaux, l’irrigation par cathéter au moyen d’un soluté demi-salin produit des lésions plus larges et plus profondes, comparativement à un soluté physiologique salin. La présente étude a été réalisée dans le but de comparer l’efficacité clinique et l’innocuité de l’irrigation au moyen d’un soluté demi-salin à celles de l’irrigation par un soluté physiologique salin dans les cas d’ablation d’un flutter. Méthodologie: Soixante patients soumis à une ablation d’un flutter typique par cathéter ont été répartis au hasard dans un rapport de 1:1 en deux groupes d’irrigation, soit par soluté demi-salin, soit par soluté physiologique salin. Les critères d’évaluation de l’étude étaient les suivants : temps écoulé jusqu’au bloc de l’isthme cavotricuspidien, reconnexion aiguë, jet de vapeur sonore (steam pop) et récidive de flutter durant le suivi. Résultats: Les caractéristiques initiales étaient comparables dans les deux groupes. Les patients avaient une moyenne d’âge de 68,5 ± 8,2 ans, 20 % étaient des femmes et 32 % présentaient une fibrillation auriculaire avant leur admission à l’étude. Un bloc bidirectionnel dans l’isthme cavotricuspidien a été obtenu chez tous les patients, sans différence entre les groupes en ce qui a trait au temps écoulé jusqu’à l’obtention du bloc isthmique (6,4 ± 4,4 minutes vs 7,6 ± 4,5 minutes, respectivement; p = 0,15). Une tendance vers un nombre plus faible de cas de reconnexion aiguë a été notée dans le groupe d’irrigation par soluté demi-salin, comparativement au soluté physiologique salin (13,3 % vs 26,6 %; p = 0,46). Un jet de vapeur sonore est survenu chez 4 patients recevant un soluté demi-salin contre aucun dans le groupe sous soluté physiologique salin, mais aucune complication importante n’a été relevée. Durant le suivi, le taux de récidive de flutter a été similaire dans les deux groupes (6,7 % sous soluté demi-salin vs 10 % sous soluté physiologique salin; p = 0,5). Aucune différence n’a été notée pour ce qui est du temps écoulé jusqu’à la survenue d’une récidive (7,6 ± 6,9 vs 4,9 ± 4,5 mois; p = 0,6). Conclusions: Dans cette petite étude pilote contrôlée et avec répartition aléatoire, aucune différence significative n’a été observée entre le soluté demi-salin et le soluté physiologique salin pour l’ablation de l’isthme; toutefois, le soluté demi-salin augmenterait la fréquence des cas de jet de vapeur sonore.