Arquitecturas de control: espacio y memoria en la cultura guatemalteca

Abstract

L’espace géographique et social guatémaltèque a été soumis pendant le conflit armé à une architecture de contrôles, censures et hiérarchies. Cette architecture s’est refonctionnalisée pendant les années postérieures au conflit à travers d’autres dynamiques violentes. Prenant en compte l’absence d’intérêt de l’État guatémaltèque à institutionnaliser un passé historique commun depuis la fondation nationale jusqu’à aujourd’hui, cet article explore les initiatives culturelles qui travaillent la mémoire collective du conflit armé, et qui écorchent peu à peu cette architecture de la captivité. De telles initiatives participent au statut de frontière en tant qu’elles se situent dans les confins de la politique d’État, dont le centre serait lié à une dynamique de répression et d’oubli. Dans ces dernières, le transnational et la reconstitution d’alliances locales et générationnelles (davantage que d’alliances nationales) sont deux axes importants.

Keywords

• mémoire collective
• Guatemala
• conflit armé
• génocide
• archives