Canada Communicable Disease Report (Jan 2021)
L’utilisation d’un sondage en ligne pour la collecte de renseignements sur l’exposition aux aliments, sous-étude Foodbook, de février à avril 2015
Abstract
Contexte : Lors des enquêtes sur les éclosions de maladies d’origine alimentaire, la comparaison des fréquences des expositions aux aliments des cas avec celles d’une population témoin peut aider à déterminer les sources alimentaires suspectes. L’Agence de la santé publique du Canada (l’Agence) a mené un sondage en ligne entre février et avril 2015 afin de recueillir des données sur l’exposition aux aliments pendant sept jours à partir d’un échantillon de commodité. La période de l’étude a coïncidé avec un sondage téléphonique au hasard à l’échelle nationale sur l’exposition de la population. Un sous-ensemble de questions sur l’exposition aux aliments provenant du sondage téléphonique a été inclus au sondage en ligne. Objectif : Les objectifs du sondage en ligne étaient les suivants : 1) décrire la méthodologie du sondage, les répondants et le comportement de réponse; et 2) déterminer si la méthodologie en ligne est une solution de rechange aux sondages téléphoniques en comparant les expositions aux aliments. Méthodes : Le lien vers le sondage en ligne a été distribué par courrier électronique aux partenaires et aux employés de la santé publique, et a fait l’objet de promotion sur le site Web de l’Agence et dans les médias sociaux. Résultats : Au total, 2 100 sondages ont été réalisés. La majorité des répondants étaient des femmes, âgées de 30 à 39 ans, ayant un revenu et un niveau d’éducation élevés. La proportion de personnes ayant déclaré avoir consommé des produits alimentaires dans le cadre du sondage en ligne était généralement plus élevée que dans le sondage téléphonique, avec une différence moyenne de 6,0 % (IC à 95 % : 4,2, 7,8). Conclusion : Dans une enquête sur une éclosion, le biais de 6,0 % pourrait rendre plus difficile la détection d’une différence entre le cas et le témoin des expositions aux aliments. Néanmoins, compte tenu de la rapidité des réponses et des dépenses plus faibles des sondages en ligne ainsi que de l’échantillon volontaire, compétent et commode, un biais de 6,0 % est considéré comme suffisamment faible pour être acceptable pour les sondages futurs.
Keywords