Cuadernos de Investigación Filológica (Jun 2021)

Mémoire de la mère : force motrice de l’écriture chez A. Ernaux et D. de Vigan

  • María Ángeles Sánchez Hernández,
  • Karine Marie Payet

DOI
https://doi.org/10.18172/cif.5073
Journal volume & issue
Vol. 49, no. 0
pp. 171 – 191

Abstract

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Dans cet article nous étudierons deux œuvres dédiées à la figure de la mère : Rien ne s’oppose à la nuit (Delphine de Vigan) et Une femme (Annie Ernaux). Il s’agit de dévoiler le différent travail de narration autobiographique que les écrivaines mènent dans ces deux romans sur le deuil de la mère. Ce personnage occupe une place essentielle dans la décision d’écrire de ces filles-narratrices qui remettent en question leur propre processus d’écriture en raison des particularités de l’existence de la femme qui était leur mère. Le germe de la vocation littéraire est né de cette relation particulière entre elles et du désir de laisser un témoignage écrit de portraits des femmes, à partir des points de vue novateurs.

Keywords