Cahiers d’Études Romanes (Dec 2022)
Nascita, evoluzione e scomparsa del brigante nella narrativa di Dino Buzzati
Abstract
Parmi les jeux de rôle de l’enfance, “les gendarmes et les voleurs” est l’un des plus représentatifs, avec toutes ses composantes qui sont aussi une projection d’une société et de ses valeurs. Si l’on s’attarde sur la division en équipes, on constate que l’homme de loi et le bandit sont contenus dans un embryon, confinés romantiquement dans des scénarios d’aventure. La perspective du jeu est donc une approche possible pour comprendre le lien entre l’imagerie des contes de fées, la chronique et la littérature. Cela se voit dans les premières chroniques de Buzzati, où la séparation entre le bien et le mal reste presque suspendue. En développant l’imagerie qui tourne autour des montagnes et en s’inspirant des chroniques, Buzzati raconte les brigands fantômes de Barnabo delle montagne. Le brigand n’est qu’effleuré dans Il segreto del Bosco Vecchio, mais il revient dans la nouvelle Il grande convoglio, ce qui coïncide avec son départ au moins de la littérature de Buzzati. Le brigand de Buzzati arrive dans la littérature à partir de la chronique, et de là il retourne à la chronique. Dans la chronique, le brigand acquiert sa physionomie définitive. Dans ces deux passages, il y a la raison du brigand, mais il y a aussi une enquête beaucoup plus profonde, celle du Mal, de ses longues ombres et de ses fantômes.
Keywords