Tropicultura (Jan 2010)
Toegepaste etnobotanie: identificatie, gebruik en socio economisch belang van wilde eetbare planten bij de Turumbu (DR Congo, district Tshopo)
Abstract
Un essai a été conduit de 1982 à 2006 dans l'objectif d'analyser les effets de la gestion des résidus de récolte sur les rendements et les bilans culturaux d'une rotation triennale coton-maïs-sorgho. Dans un dispositif expérimental en blocs simples non randomisés, la gestion extensive où les résidus sont exportés (T1) est comparée à la gestion semi-intensive (T2) et à la gestion intensive des résidus de récolte (T3) recyclés en compost et fumier, respectivement. Les rendements des cultures, l'évolution des propriétés chimiques du sol et les bilans culturaux ont été déterminés. Les résultats montrent que l'exploitation continue des terres affecte la plupart des caractéristiques chimiques du sol quelle que soit la gestion des résidus de récolte. Les teneurs en carbone ont baissé de 44%, 15% et 13% respectivement en gestion extensive (T1), gestion semi-intensive (T2) et gestion intensive (T3) des résidus de récolte. Le P total a chuté de 25% soit une perte annuelle de 1% sur tous les traitements. Avec l'exportation des résidus de récolte, les teneurs en Ca 2+ ont baissé de 2,43 à 1,37 cmol+ kg-1, celles en Mg 2+ de 0,9 à 0,29 cmol+ kg-1 ainsi que la Somme des Bases Echangeables qui est passée de 3,79 à 1,79 cmol+ kg-1 en 25 ans. Le recyclage des résidus de récolte en compost (T2) et en fumier (T3) augmente les rendements respectivement de 13 et 22% sur coton, 45 et 60% sur maïs, 19 et 44% sur sorgho. Les bilans culturaux en N, P, K et S sont positifs mais la baisse générale de la fertilité des sols met en évidence des pertes de nutriments dues à l'érosion qui mériteraient d'être évaluées. L'étude recommande une gestion intégrée des résidus de récolte et l'utilisation du phosphate naturel pour assurer la durabilité des systèmes de culture cotoncéréales.