SHS Web of Conferences (Jul 2014)

L’impact des attitudes et représentations des langues sur l’enseignement. Le cas du français en Algérie

  • Outaleb-Pellé Aldjia

DOI
https://doi.org/10.1051/shsconf/20140801060
Journal volume & issue
Vol. 8
pp. 1719 – 1729

Abstract

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S’agissant tout particulièrement des apprenants algériens de français, qui suivent des cours de langue de façon continue à l’école publique, dans un milieu plurilingue, le présent article interroge la relation « attitudes, représentations, politique » des langues et leur « enseignement ». A l’aide d’une enquête, menée auprès des élèves résidant à Tizi Ouzou, ville kabylophone majoritairement, il tente d’identifier les motifs pour lesquels ils sont (ou non) motivés par l’enseignement-apprentissage du français langue étrangère dont l’usage est quotidien chez la plupart des locuteurs. Si la motivation est une condition nécessaire, l’attitude à la langue cible du sujet permet, dans le même temps, de renforcer (ou de compromettre) le processus acquisitionnel (Klein, 1989, Castellotti et Moore, 2002). Notre recherche fondée particulièrement sur le concept de représentations, se positionne au carrefour de la didactique des langues et de la sociolinguistique, c’est pourquoi, nous irons également interroger : - la réalité du terrain dans lequel évoluent les apprenants ; - les contenus et les objectifs des programmes scolaires. Telles sont les questions qui constituent le fil directeur de notre réflexion. Nous poserons par hypothèse que la réussite des apprentissages scolaires des langues est tributaire des représentations et des pratiques auxquelles se livrent les apprenants. Nous apporterons ici quelques éléments de réponse fondés sur une analyse d’un questionnaire-débat réalisé auprès d’un groupe de lycéens de la ville de Tizi Ouzou.