EspacesTemps.net (Sep 2010)
Benjamin Fondane au Mémorial de la Shoah.
Abstract
Il est un temps de mourir et un temps de ne pas mourir de révolte perpétuelle. Benjamin Fondane, Titanic , 1937 Rien de plus dangereux que l’hommage ; rien de plus glaçant que la mémoire autorisée, assagissant le réel, rendant inoffensifs les assauts les plus rudes, désamorçant les subversions les plus puissantes pour en faire des objets saints 1 . On connaît l’obstacle. La biographie comme une immense chausse-trappe pour l’œuvre. La mise en scène comme une obsession du ...