« Humanimalité », Les visages de l’empathie dans le roman lusophone d’entre-deux-guerres

Abstract

Résumé : Graciliano Ramos (1892-1953), Carlos de Oliveira (1921-1981), Fernando Namora (1919-1989) et Miguel Torga (1907-1995), respectivement romancier brésilien, écrivains portugais néo-réalistes et conteur, ont en commun leur tellurisme, cet humanisme désespéré qui montre l’être humain soumis à son environnement. Dans leurs écrits ; le lecteur assiste à des scènes dans lesquelles la vie d’animaux est mise en danger. Qu’elles relèvent de menaces, d’euthanasies ou qu’elles participent d’une cruauté gratuite, de telles situations révèlent l’existence d’un véritable écosystème. Cette communication tente de répondre aux interrogations suivantes : Que révèle la rencontre multiforme entre l’humain et l’animal de l’engagement des auteurs ? Peut-on parler, dans le corpus qui nous occupe, d’une dimension écologique du texte romanesque ? La tendance de la littérature contemporaine d’expression portugaise à exalter les sentiments non humains s’éloigne-t-elle du culte de la nature cher au romantisme portugais ? Mots clés : bestiaire, relation métaphorique, empathie, écologie.