CJC Open (Nov 2020)

Long-term Outcomes Following Mechanical or Bioprosthetic Aortic Valve Replacement in Young Women

  • Sabin J. Bozso, MD,
  • Abigail White, MD,
  • Jimmy J.H. Kang, BSc,
  • Yongzhe Hong, MD, PhD,
  • Colleen M. Norris, PhD,
  • Olivia Lakey,
  • Roderick G.G. MacArthur, MD, MSc,
  • Jayan Nagendran, MD, PhD,
  • Jeevan Nagendran, MD, PhD,
  • Michael C. Moon, MD

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 6
pp. 514 – 521

Abstract

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Background: Studies performed to date reporting outcomes after mechanical or bioprosthetic aortic valve replacement (AVR) have largely neglected the young female population. This study compares long-term outcomes in female patients aged < 50 years undergoing AVR with either a mechanical or bioprosthetic valve. Methods: In this propensity-matched study, we compared outcomes after mechanical AVR (n = 57) and bioprosthetic AVR (n = 57) between 2004 and 2018. The primary outcome of this study is survival. Secondary outcomes include the rate of reoperation, stroke, myocardial infarction, rehospitalization for heart failure, and incidence of serious adverse events. Outcomes were measured over 15 years, with a median follow-up of 7.8 years. Results: In patients receiving a mechanical AVR vs a bioprosthetic AVR, overall survival at median follow-up was equivalent, at 93%. There is a lower rate of reoperation in patients receiving a mechanical AVR vs a bioprosthetic AVR (1.8% vs 8.8%). The rate of new-onset atrial fibrillation was significantly higher in the mechanical AVR group vs the bioprosthetic AVR group (18.2% vs 7.3%). No significant difference was seen in the rate of serious adverse events. Conclusions: These results provide contemporary data demonstrating equivalent long-term survival between mechanical and bioprosthetic AVR, with higher rates of new atrial fibrillation after mechanical AVR, and higher rates of reoperation after bioprosthetic AVR. These results suggest that either valve type is safe, and that preoperative assessment and counselling, as well as the follow-up, medical treatment and indications for intervention, must be a collaborative decision-making process between the clinician and the patient. Résumé: Contexte: Les études réalisées à ce jour portant sur le bilan après un remplacement mécanique ou bioprothétique de la valve aortique (RVA) ont largement négligé la population de jeunes femmes. Cette étude compare le pronostic à long terme chez les patientes âgées de moins de 50 ans qui subissent un RVA par une valve mécanique ou bioprothétique. Méthodes: Dans cette étude d’appariement par score de propension, nous avons comparé les résultats après un RVA mécanique (n = 57) et un RVA bioprothétique (n = 57) entre 2004 et 2018. Le principal critère d’évaluation consiste en l’étude de la survie. Les critères d'évaluation secondaires comprennent le taux de réopération, d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus du myocarde, de réhospitalisation pour insuffisance cardiaque et l'incidence des événements indésirables graves. Les critères d’évaluation ont été mesurés sur une période de 15 ans, avec un suivi médian de 7,8 ans. Résultats: Pour les patientes soumises à un RVA mécanique par rapport à un RVA bioprothétique, la survie globale au suivi médiane était équivalente à 93 %. Le taux de réopération est plus faible chez les patientes avec un RVA mécanique que chez celles soumises à un RVA bioprothétique (1,8 % contre 8,8 %). Le taux de fibrillation auriculaire d’apparition récente était significativement plus élevé dans le groupe ayant eu un RVA mécanique que dans le groupe ayant eu un RVA bioprothétique (18,2 % contre 7,3 %). Aucune différence significative n'a été observée concernant le taux d'événements indésirables graves. Conclusions: Ces résultats fournissent des données actualisées démontrant une survie à long terme équivalente entre les RVA mécaniques et bioprothétiques, avec des taux plus élevés de fibrillation auriculaire d’apparition récente après une RVA mécanique, et des taux plus élevés de réopération après une RVA bioprothétique. Ces résultats suggèrent que chaque type de valve est sûr, et que l'évaluation et le counselling préopératoire, ainsi que le suivi, le traitement médical et les indications d'intervention, doivent être un processus de décision concerté entre le clinicien et le patient.