CJC Open (Jul 2019)
A Population-Based Study of Device Eligibility, Use, and Reasons for Nonimplantation in Patients at Heart Function Clinics
Abstract
Background: Implantable cardioverter defibrillator (ICD) therapy is lifesaving; however, real-world data regarding the proportion of patients eligible for a primary prevention ICD and subsequent use remain sparse. This study evaluated rates of primary prevention ICD eligibility and use among patients in heart function clinics (HFCs) and to identify reasons for nonimplantation. Methods: A retrospective study was performed of patients seen at HFCs in Alberta, Canada, from 2013 to 2015. Demographics, comorbidities, clinical indications, and reasons for nonimplantation were abstracted. Eligibility was defined according to the 2008 American College of Cardiology/American Heart Association/Heart Rhythm Society ICD, 2012 American College of Cardiology/American Heart Association/Heart Rhythm Society Focused Update, and 2013 Canadian Cardiovascular Society Cardiac Resynchronization Therapy guidelines. Logistic regression was used to calculate an odds ratio (OR) and 95% confidence interval (CI) for predictors of nonimplantation. Results: Among 1239 patients in HFCs, the median age was 70 years (interquartile range, 59-80), 67% were male, and the median left ventricular ejection fraction was 0.40 (interquartile range, 0.28-0.53). Overall, 45% of patients (n = 553) met guideline criteria for an ICD, and of those, 36% (n = 198) received a device. Among device nonrecipients, 52% (n = 185) had no documented reason for nonimplantation. The most common reason for nonimplantation among nonrecipients was patient preference (48%). Predictors associated with nonimplantation were age more than 75 years (OR, 1.92; 95% CI, 1.31-2.82) and history of cancer (OR, 2.26; 95% CI, 1.07-4.78). At 3 years follow-up, 27% of nonrecipients were deceased. Conclusions: We found that one-third of patients who met guideline criteria received an ICD and that documentation for nonimplantation was poor. Résumé: Contexte: Le défibrillateur cardioverteur implantable (DCI) sauve des vies. Or, les données recueillies dans la pratique réelle concernant le pourcentage de patients admissibles à l’implantation d’un tel dispositif en prévention primaire et l’utilisation subséquente de ce dispositif sont très limitées. Cette étude a évalué le taux de patients admissibles à la pose d’un DCI en prévention primaire et le taux d’utilisation de ce dispositif chez des patients traités en clinique de cardiologie. Elle a également recensé les motifs de non-implantation. Méthodologie: Une étude rétrospective a été réalisée chez des patients traités de 2013 à 2015 dans plusieurs cliniques de cardiologie de l’Alberta, au Canada. Les données relatives aux caractéristiques démographiques, aux comorbidités, aux indications cliniques et aux motifs de la non-implantation ont été extraites. L’admissibilité était définie en fonction des lignes directrices de 2008 de l’American College of Cardiology, de l’American Heart Association et de la Heart Rhythm Society sur le DCI, de leur mise à jour ciblée en 2012 et des lignes directrices de 2013 de la Société canadienne de cardiologie sur la thérapie de resynchronisation cardiaque. Une régression logistique a été utilisée pour calculer le risque relatif approché (RRA) et l’intervalle de confiance (IC) à 95 % associés aux facteurs de prédiction de la non-implantation. Résultats: L’âge médian des 1 239 patients traités en clinique de cardiologie était de 70 ans (plage interquartile : 59 – 80 ans); 67 % d’entre eux étaient des hommes, et la fraction d’éjection ventriculaire gauche médiane était de 0,40 (plage interquartile : 0,28 – 0,53). D’une manière générale, 45 % des patients (n = 553) répondaient aux critères énoncés dans les lignes directrices pour la pose d’un DCI, et 36 % d’entre eux (n = 198) ont reçu un dispositif. Parmi les patients qui n’ont pas reçu de dispositif, aucun motif justifiant la non-implantation n’a été documenté chez 52 % des patients (n = 185); chez les 48 % des patients restants, le motif le plus courant pour justifier la non-implantation a été la préférence du patient. Les facteurs de prédiction associés à la non-implantation ont été l’âge (plus de 75 ans; RRA : 1,92; IC à 95 % : 1,31 – 2,82) et les antécédents de cancer (RRA : 2,26; IC à 95 % : 1,07 – 4,78). Après 3 ans de suivi, 27 % des patients qui n’avaient pas reçu de dispositif étaient décédés. Conclusions: Nous avons constaté que le tiers des patients qui répondaient aux critères énoncés dans les lignes directrices ont reçu un DCI et que les motifs justifiant la non-implantation étaient mal documentés.