sui-generis (May 2021)

« Rien ne va plus » ?

  • Gian Ege,
  • Elinor Edem

DOI
https://doi.org/10.21257/sg.179

Abstract

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Die Verbreitung von Glücksspielangeboten und damit einhergehend auch die Prävalenz von Glücksspielsucht sind in den letzten Jahren zunehmend gestiegen. Betroffene Personen sind dadurch einem hohen Leidensdruck ausgesetzt und greifen zur Ermöglichung des fortgesetzten Glücksspiels immer wieder auf kriminelle Verhaltensweisen zurück. Der vorliegende Beitrag zeigt auf, dass es sich dabei oftmals um eine auf die Befriedigung der Sucht abzielende «Beschaffungskriminalität» handelt. Entsprechend zur Situation bei einer stoffgebundenen Sucht kann dies zur Beeinträchtigung der Schuldfähigkeit entsprechender Täter führen. -- Ces dernières années, la diffusion des offres de jeux de hasard est en pleine expansion, tout comme les cas de dépendance liée au jeu. Les personnes touchées par cette d’addiction sont en proie à de grandes souffrances et sont ainsi susceptibles d’adopter des comportements criminels répétés afin de pouvoir continuer à jouer. Cet article démontre qu'il s'agit le plus souvent d’activités criminelles perpétrées dans le but de financer leurs pulsions addictives (Beschaffungskriminalität). Dès lors, comme dans le cas d'une dépendance à une substance, une diminution de la culpabilité des délinquants pourrait être envisagée.