Réécriture du mythe : éléments de charge sémantique et de quête de soi dans Les Terrasses d’Orsol et Si Diable Veut de Mohammed Dib

Abstract

Résumé : Parler du mythe dans la littérature algérienne d’expression française revient souvent à rappeler le rôle primordial qu'il y joue. En effet, le mythe en tant que genre littéraire constitue une force motrice derrière la charge sémantique du texte algérien et devient avec le temps un élément qui révèle l’expression de soi et la représentation de la question identitaire. Il peut être également décrit comme un moyen de déconstruction et de reconstruction de l’Histoire nationale et de la mémoire collective. De ce fait, le recours à cette écriture symbolique a toujours inspiré les écrivainsalgériens dont Mohammed Dib qui fait appel au mythe littéraire dans ses œuvres notamment celles de l’ère postcoloniale à l’image de Qui se souvient de la mer publiée en 1962, Simorgh publiée en 2003 et Laëzza parue à titre posthume en 2006. Nous nous proposons dans la présente recherche de porter une réflexion ur la question de la manifestation de la réécriture du mythe chez Dib et son implication particulière dans l’expression identitaire. Pour ce faire, notre choix s’est porté sur les deux textes Les Terrasses d’Orsol publié en 1985 et Si Diable veut paru en 1998. Dans cette optique, nous tenterons de comprendre comment se manifeste la réécriture du mythe dans l’œuvre dibienne et quel rôle elle pourrait jouer. Tandis que, notre objectif sera d’analyser le dessein sous-jacent de l’emploi de cette écriture emblématique. Mots-clés : Réécriture du mythe, écriture dibienne postcoloniale, charge sémantique, la question de l’identité, personnage dibien.