Digital Studies (Jun 2014)

Pornographers and Pirates: Intellectual Property and Netporn

  • Sarah Mann

DOI
https://doi.org/10.16995/dscn.47
Journal volume & issue
Vol. 5, no. 2

Abstract

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This essay considers the viability of pornography marketed as resistant or revolutionary within hegemonic capitalist and heteronormative contexts. It focuses on three contemporary porn websites: Pornhub, Treasure Island Media, and TROUBLEfilms. In its current context, internet pornography represents a complex web of content owners, producers, distributors, licensees, users, uploaders, downloaders, actors, web hosts, and advertisers, and notions of intellectual property often come into play as porn companies try to make money in an environment in which customers do not want to pay. Using the Salish method of "storying up" a phenomenon (Maracle 2007), I narrate the history of obscenity and intellectual property and discuss survival strategies employed by the three exemplary netporn sites. Beginning with copyright's and obscenity's legal foundations in the eighteenth century, the story of porn and intellectual property includes the use of easily-copied porn to create sexual publics in the twentieth century and technological and legal changes to porn's distribution in the twenty-first century. I examine three strategies netporn businesses use to stay afloat in the post-industrial economy. These strategies are the re-intermediation of the industry, management of the pornographer's "author function," and regulation of porn consumption through the sale of identity to viewers. As netporn businesses struggle for control over porn distribution and consumption, they facilitate their own survival by generating new sexual, social and economic norms. These norms mediate between the "pirate" culture promised by technology and the culture industry's interest in legitimising and entrenching intellectual property rights. Cet essai examine la viabilité de la pornographie commercialisée comme résistante ou révolutionnaire dans des contextes capitalistes et hétéronormatifs hégémoniques. Il s’attarde sur trois sites Web pornographiques: pornhub, Treasure Island Media et TROUBLEfilms. Dans son contexte actuel, la pornographie sur Internet représente une toile complexe de propriétaires de contenu, producteurs, distributeurs, titulaires de licence, utilisateurs, téléverseurs et téléchargeurs, acteurs, hébergeurs Web et publicitaires. Les notions de propriété intellectuelle interviennent souvent, l’industrie de la pornographie essayant de rentabiliser ses coûts dans un environnement où le client ne veut pas payer. Traitant le phénomène comme un conte à la manière des Salish (Maracle 2007), je narre l’histoire de l’obscénité et de la propriété intellectuelle et je discute des stratégies de survie déployées par les trois sites pornographiques. Commençant par les fondements juridiques du droit d’auteur et de l’obscénité au dix-huitième siècle, l’histoire de la pornographie et de la propriété intellectuelle inclut l’emploi d’une pornographie facilement copiée pour créer des publics sexuels au vingtième siècle ainsi que les changements technologiques et juridiques à la distribution de la pornographie au vingt-et-unième siècle. J’examine trois stratégies que les entreprises de la pornographie poursuivent pour pouvoir subsister dans l’économie post-industrielle. Ces stratégies sont la réintermédiation de l’industrie, la gestion de la fonction auteur du pornographe et la réglementation de la consommation de pornographie par la vente d’identité au spectateur. Dans leur lutte pour contrôler la distribution de la pornographie, les entreprises rendent possible leur propre survie en générant de nouvelles normes sexuelles, sociales et économiques. Ces normes négocient entre la culture "pirate" promise par la technologie et l’intérêt de l’industrie de la culture à légitimer et implanter les droits de propriété intellectuelle.

Keywords