The Pan African Medical Journal (Dec 2018)

Apport de l'épreuve d'effort dans la prise en charge des cardiopathies ischémiques

  • Joel Bamouni,
  • Dangwé Temoua Naibe,
  • Relwendé Aristide Yameogo,
  • Dakaboué Germain Mandi,
  • Georges Rosario Christian Millogo,
  • Nobila Valentin Yameogo,
  • Jonas Koudougou Kologo,
  • Anna Thiam-Tall,
  • Lucie Adélaïde Valérie Nébié,
  • Patrice Zabsonré

DOI
https://doi.org/10.11604/pamj.2018.31.229.15927
Journal volume & issue
Vol. 31, no. 229

Abstract

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L’épreuve d’effort un moyen diagnostic utile pour les cas de suspicion d’angor avec une faible sensibilité mais une bonne spécificité. Elle est également très utile dans l’évaluation du risque, de l’efficacité du traitement et la guidance des prescriptions médicales après contrôle des symptômes d’ischémie. L’objectif de notre travail était d’analyser l’apport de l’épreuve d’effort à la prise en charge des cardiopathies ischémiques dans le Service de Cardiologie du CHU YO. Il s’est agi d’une étude rétrospective sur 60 patients ayant bénéficié d’une épreuve d’effort de janvier 2012 à décembre 2013. L’épreuve d’effort a été réalisée sur tapis roulant selon le protocole de Bruce modifié. Soixante patients ont bénéficié d’une épreuve d’effort durant notre période d’étude. L’âge moyen des patients était de 49 ± 10,8 ans. Le sex-ratio était de 1,2. Tous les patients avaient effectué l’épreuve d’effort sur tapis roulant. Un antécédent de coronaropathie était noté chez 22 patients. La recherche d’une insuffisance coronarienne était l’indication de l’épreuve d’effort dans 83% des cas. Elle était démaquillée dans 78% des cas. L’épreuve d’effort était arrêtée pour effort maximal dans 46 cas (soit 77%). La durée moyenne de l’effort était de 11,7 mn ± 3,2. Dix pour cent des patients avaient eu une épreuve d’effort positive et 10% une épreuve d’effort litigieuse. Notre étude va en outre contribuer à vulgariser d’avantage cet examen qui reste peu prescrit dans notre environnement et même parmi les médecins cardiologues. Cependant, des efforts restent à faire afin d’améliorer la qualité de la pratique de cet important examen dans la prise en charge des coronaropathies dans un contexte de pays à ressources limitées.

Keywords