INRAE Productions Animales (Feb 1990)

Facteurs de variation du taux protéique du lait de vache : Etude dans des exploitations du Puy-de-Dôme

  • C. AGABRIEL,
  • J.B. COULON,
  • G. MARTY,
  • N. CHENEAU

DOI
https://doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.2.4368
Journal volume & issue
Vol. 3, no. 2

Abstract

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42 exploitations laitières du Puy-de-Dôme, adhérentes au Contrôle Laitier, ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, la qualité des fourrages et les pratiques alimentaires hivernales et estivales. Ces données ont permis d’analyser les variations du taux protéique du lait d’une exploitation à l’autre. Bien que ces exploitations aient été homogènes par la race des animaux (Pie-noire) et le type de ration de base utilisée (ensilage d’herbe) des écarts importants ont été observés d’un troupeau à l’autre (3,2 g/kg entre les taux protéiques moyens annuels des étables extrêmes). Les taux protéiques élevés (hivernaux, estivaux ou annuels) ont été associés à la conjonction d’une maîtrise de l’alimentation (qualité de la ration de base, conduite du pâturage), d’un niveau génétique élevé (index TMMU) et d’un groupement des vêlages en début d’hiver. L’analyse des données individuelles mensuelles de la production et de la composition du lait de 1600 vaches de ces exploitations a permis de mettre en évidence les effets propres respectifs du stade de lactation et de la saison sur ces variables. A stade de lactation constant, les taux protéiques les plus faibles sont observés du mois de février au mois de juillet, mais les productions laitières sont les plus élevées à cette période. Les écarts entre mois extrêmes sont d’autre part plus importants pour les animaux en fin de lactation que pour ceux en début de lactation. Le mois d’août apparaît comme très défavorable pour la production laitière des animaux en début de lactation.