Italies (Oct 2014)

De Florence à Dijon (1870-1871)La France vue par un garibaldien

  • Claude Imberty

DOI
https://doi.org/10.4000/italies.4700
Journal volume & issue
Vol. 18
pp. 133 – 158

Abstract

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L’article présente au public français le récit que fait Ettore Socci de son voyage en France et de son séjour à Dijon après qu’il eut rejoint Garibaldi en janvier 1871. On essaie d’abord de déterminer quand Socci rédigea ses mémoires et pourquoi l’ouvrage ne fait pratiquement pas allusion à la Commune. On s’efforce ensuite de vérifier l’authenticité des faits rapportés. La conclusion est que le témoignage de Socci est fidèle à la réalité historique et que sa description des villes de Marseille, Lyon et Dijon permet de comprendre l’état d’esprit de la province française quelques semaines avant la signature de l’armistice de 1871. Bien qu’il déplore que les Français (hormis les francs-tireurs) aient perdu la foi républicaine des soldats de l’an II, Socci décrit un pays nullement découragé où le sentiment patriotique se rencontre dans toutes les classes sociales et où les femmes ont un rôle important, notamment dans l’organisation de l’aide aux combattants et des secours aux blessés.

Keywords