Football(s) (Apr 2023)
Le modèle économique de la Division 1 Féminine
Abstract
Le modèle économique du football professionnel féminin français a été encore peu étudié. En France, l’exemple du championnat de Division 1 Arkema révèle tout d’abord un déséquilibre compétitif, selon l’indice de Noll-Scully, autour de deux clubs, L’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, qui survolent le championnat tout en brillant en Ligue des champions. Cette domination s’accompagne d’une métropolisation du football féminin de haut niveau souvent adossé à des clubs de Ligue 1. Les revenus des clubs de Division 1 restent médiocres et proviennent surtout des droits TV et du sponsoring, mais très peu des recettes au guichet et du transfert de joueuses. Un déséquilibre qui produit de l’endettement, accroit la dépendance à l’égard de l’équipe masculine de Ligue 1 et menace de relégation les petits clubs tels que Fleury ou Soyaux.