Global Ecology and Conservation (Sep 2024)
Low-intensity logging alters species and functional composition, but does not negatively impact key ecosystem services in a Central African tropical forest
Abstract
Selective logging can impact tree composition and the long-term sustainability of forests. Studying the ecological consequences of logging practices is crucial for guiding forest management strategies aiming at maintaining ecological integrity and supporting landscape-level conservation goals. We investigated the consequences of very low-intensity selective logging in multiple tree life stages across a logged forest chronosequence in Gabon. We found that species composition differed between logged and unlogged forests at all life stages (seedlings, saplings, and adults), which were most pronounced in the understory of older forests (logged 10 years prior) compared to unlogged areas. However, logging explained a small portion of the variation in species composition (<3% alone, <8% in combination with habitat). For functional composition, we observed higher wood density in the understory of older logged forests than in unlogged forests. Light-demanding saplings and saplings with animal-dispersed seeds were more prevalent in older logged forests than in unlogged forests. Timber species were less prevalent as seedlings and adults but more prevalent as saplings in logged forests compared to unlogged forests. Our results suggest that very low-intensity logging does not negatively impact key ecosystem services like carbon storage and food availability for frugivores. However, reduced prevalence of timber species may impact logging sustainability. Our study indicates that, when considering best-case scenarios, selectively logged forests have the potential to support conservation goals by offering refugia for biodiversity and maintaining essential ecosystem services. Thus, these forests have the potential to complement protected areas and serve as a sustainable alternative to more intensive land use. Résumé: L'exploitation forestière sélective pourrait avoir un impact sur la composition des arbres et la durabilité à long terme de cette exploitation. L′étude des conséquences écologiques de l′exploitation forestière peut permettre d’améliorer la gestion des écosystèmes forestiers afin de garantir que les forêts exploitées sélectivement conservent leur intégrité écologique et puissent soutenir les objectifs de conservation à l′échelle du paysage. Au Gabon, nous avons étudié les conséquences de l′exploitation sélective à très faible intensité sur plusieurs stades de vie des arbres dans une chronoséquence de forêts exploitées. Nous avons constaté que la composition des espèces différait entre les forêts exploitées et non exploitées à tous les stades de la vie (plantules, jeunes arbres, et adultes). Ces différences se sont montrées plus prononcées dans le sous-étage des forêts exploitées depuis 10 ans par rapport aux sous-étage des forêts non exploitées. Cependant, l′exploitation forestière n′explique qu'une petite partie de la variation de la composition des espèces à tous les stades de la vie (<3% à l′exploitation forestière seule, <8% en combinaison avec l′habitat). En évaluant la composition fonctionnelle, nous avons constaté que les plantules et jeunes arbres des forêts anciennement exploitées avaient une densité de bois plus élevée que dans celui des forêts non exploitées. Les jeunes arbres héliophiles et les graines dispersées par les animaux avaient tendance à être plus prévalent dans le sous-étage des forêts exploitées que dans celui des forêts non exploitées. Les espèces commercialisées étaient moins prévalentes en tant que semis et d′adultes, mais plus prévalent en tant que jeunes arbres dans les forêts exploitées que dans les forêts non exploitées. Nos résultats suggèrent que l′exploitation forestière à très faible intensité na pas d′impact négatif sur les services écosystémiques tels que le stockage du carbone et la disponibilité en nourriture pour les frugivores. Cependant, la prévalence réduite de bois exploitable peut avoir des implications sur la durabilité de l′exploitation forestière. Notre étude indique que l’exploitation forestière modérée constitue une alternative viable face aux méthodes plus intensives. Ces espaces forestiers faiblement exploités peuvent contribuer à la conservation en reliant les zones protégées, en offrant des refuges pour la biodiversité et en maintenant des services écosystémiques essentiels.