Mouvements et Enjeux Sociaux (Jul 2023)
Activités quotidiennes des ndibu et transmission de la schistosomiase dans la zone de santé de Kimpese
Abstract
Dans un contexte de précarité économique où l’homme cherche à tirer sa survie de la nature, il doit chasser pour attraper le gibier, pêcher pour manger du poisson. Mais ces animaux que l’on chasse ou ces poissons que l’on pêche constituent aussi un danger pour l’homme. Car dans cette recherche des gibiers ou des poissons, il y a de ces espèces qui cherchent à se nourrir du sang de l’homme. C’est le cas des cercaires (les schistosomes). Même si l’homme ne va pas nécessairement chercher les nkodia pour faire la pêche, les activités de survie l’amènent parfois à les côtoyer sans le savoir. Comment l’homme peut-il se soustraire à ces activités pour éviter le risque de contamination à la schistosomiase ? Va-t-il éviter le maraichage, la pêche, la baignade et autres ? Mais s’il les abandonne, comment va-t-il survivre ? Ce sont toutes ces questions qui impliquent le rapprochement de l’homme et les nkodia et aussi privilégient les rapports homme-nkodia, avec tout cet arsenal d’activités qui mettent l’homme en contact avec les nkodia et peuvent favoriser la contamination aux schistosomes.