CJC Open (Dec 2021)
Sex and Medium-term Outcomes of ST-Segment Elevation Myocardial Infarction in Kerala, India: A Propensity Score–Matched Analysis
Abstract
Background: Sex-based differences have been found in outcomes following ST-segment myocardial infarction (STEMI). Studies assessing sex-based differences in STEMI among Indian patients have reported conflicting results. Methods: A prospective multicenter registry of consecutive patients with STEMI who presented to percutaneous coronary intervention (PCI)–capable hospitals in the Indian state of Kerala between June 2013 and March 2017 was used to assess 1-year outcomes. The primary endpoint was a composite of major adverse cardiac events (MACE), including death, stroke, nonfatal myocardial infarction, and rehospitalization for heart failure. Outcomes of 2 sex-based propensity score–matched groups were compared. Results: We included 3194 patients (19.4% women). Women presenting with STEMI were older, had more traditional cardiovascular risk factors, and were more likely to be classified as living in poverty. After propensity-score matching, women experienced greater incidence of MACE (20.9% vs 14.3%, P < 0.01), primarily driven by increased 1-year mortality (14.3% vs 8.6%, P < 0.01). Women were more likely to experience prehospital delays, compared with men. Although reperfusion rates were similar between the groups, men were more likely than women to undergo reperfusion within the first 12 hours of chest pain onset. Among patients undergoing primary PCI, women were more likely to have delayed PCI than were men (80.2% vs 72.9%, P = 0.03). Procedural characteristics were similar between groups. Conclusions: Women in this cohort experienced higher incidence of MACE at 1 year, compared to men, primarily owing to increased mortality. Timeliness of reperfusion appears to be the primary factor impacting differences in outcomes between the 2 groups and may represent an attractive target for quality-improvement initiatives. Résumé: Contexte: Des différences entre les sexes ont été constatées dans les résultats obtenus à la suite d’un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI). Des études évaluant les différences entre les sexes parmi des patients indiens ayant subi un STEMI ont produit des résultats contradictoires. Méthodologie: Un registre multicentrique et prospectif de patients consécutifs qui ont subi un STEMI et se sont présentés dans des hôpitaux où pouvait être pratiquée une intervention coronarienne percutanée (ICP) dans l’État indien du Kerala entre juin 2013 et mars 2017 a été utilisé pour évaluer les résultats à 1 an. Le paramètre d’évaluation principal regroupait des événements cardiaques indésirables majeurs (ECIM) comprenant le décès, l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde non fatal et la réhospitalisation pour cause d’insuffisance cardiaque. Les résultats de deux groupes appariés selon les scores de propension en fonction du sexe ont été comparés. Résultats: Nous avons inclus 3 194 patients (19,4 % de femmes). Les femmes qui avaient subi un STEMI étaient plus âgées, présentaient des facteurs de risque cardiovasculaire plus classiques et étaient plus susceptibles d’appartenir à la catégorie des personnes vivant dans la pauvreté. Après l’appariement selon les scores de propension, l’incidence des ECIM était plus élevée chez les femmes (20,9 % vs 14,3 %, p < 0,01), surtout en raison d’une mortalité accrue à 1 an (14,3 % vs 8,6 %, p < 0,01). Les femmes étaient plus susceptibles de subir des retards avant l’hospitalisation que les hommes. Bien que les taux de reperfusion étaient semblables dans les groupes étudiés, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de subir une reperfusion dans les 12 premières heures suivant l’apparition de la douleur thoracique. Parmi les patients ayant subi une ICP primaire, les femmes étaient plus susceptibles d’être touchées par un retard d’intervention que les hommes (80,2 % vs 72,9 %, p = 0,03). Les caractéristiques de l’intervention étaient similaires dans les groupes étudiés. Conclusions: L’incidence des ECIM à 1 an au sein de cette cohorte était plus élevée chez les femmes que chez les hommes, surtout en raison d’une mortalité accrue. La rapidité de la reperfusion semble être le principal facteur ayant des répercussions sur les différences de résultats entre les deux groupes et pourrait représenter une cible intéressante dans le cadre d’initiatives d’amélioration de la qualité.