Boletín de Literatura Oral (Apr 2013)
Le cycle des septuplés. Examen de quelques versions folkloriques et hagiographiques celtiques (Deuxième partie: légendes pieuses, traditions topographiques et héritage mythique)
Abstract
RÉSUMÉ: En marge du culte breton des Sept Saints, toute une série de légendes topographiques de tradition orale, qui se réfèrent de près ou de loin, voire pas du tout, à ce cycle canonique, parlent des naissances gémellaires et des enfances accidentées de saintes fratries septuples armoricaines, et associent à leur sujet stéréotypes hagiographiques et motifs narratifs folkloriques. Dans ces traditions les protagonistes sont souvent associés, ou même identifiés, à des suidés. Des récits parallèles ont été recueillis dans le Sud de l’Angleterre, au pays de Galles et en Irlande. Enfin un cycle de contes admonitoires bretons, où est réarticulé le même répertoire d’images et de thèmes narratifs, censure la stérilité volontaire et évoque, dans une perspective pénitentielle, les châtiments et rédemptions des femmes qui s’y sont livrées. Ce corpus traditionnel relève du même réseau folklorique que les légendes ibériques orales relatives aux «Porceles de Murcia», à Maria Mantela, aux infants de Lara. On examine ce qui dans ce réseau reconduit à un héritage mythique celte et à son recyclage clérical. RESUMEN: Al margen del culto bretón a los Siete Santos, existe toda una serie de leyendas locales de tradición oral, que se refieren cercana o lejanamente a este ciclo canónico. En éstas, se trata sobre los nacimientos gemelares y las infancias accidentadas de santas hermandades séptuplas armoricanas, que se asocian a estereotipos hagiográficos y motivos narrativos folklóricos. Los protagonistas de estas tradiciones suelen estar asociados, o incluso identificados, con los suidos. Narraciones paralelas fueron recogidas en el Sur de Inglaterra, en Gales y en Irlanda. Por fin, un ciclo de cuentos admonitorios bretones, donde se articula el mismo repertorio de imágenes y temas narrativos, censura la esterilidad voluntaria y evoca, en una perspectiva penitencial, los castigos y redenciones de las mujeres que se han entregado a ésta. Este corpus tradicional se inscribe en la misma red folklórica que las leyendas ibéricas orales relativas a los «Porceles de Murcia», a María Mantela y a los infantes de Lara. Se examina lo que en esta red de motivos responde a una herencia mítica celta y a su reciclaje clerical.