CJC Open (May 2020)

Population-Level Sex Differences and Predictors for Treatment With Catheter Ablation in Patients With Atrial Fibrillation and Heart Failure

  • Michelle Samuel, MPH, PhD,
  • Michal Abrahamowicz, PhD,
  • Jacqueline Joza, MD,
  • Vidal Essebag, MD, PhD,
  • Louise Pilote, MD, MPH, PhD

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 3
pp. 85 – 93

Abstract

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Background: Current guidelines are relatively general regarding the type of patient with heart failure (HF) who should be considered for catheter ablation (CA) of atrial fibrillation (AF). The aim of the present study was to identify clinical predictors and sex differences for treatment with CA in the AF-HF population. Methods: A population-based AF-HF cohort was created using the Quebec administrative data (2000-2017). Patients were followed from the date of diagnosis of both diseases to the date of CA or death. Predictors for CA, represented by time-varying covariates, were assessed in a multivariable Cox model that accounted for the competing risk of death. Results: Among 101,931 patients with AF-HF with medication information (median age, 80.7 years; interquartile range [IQR], 73.9-86.3; 51.4% were female, median CHA2DS2-VASc, 4; IQR, 3-4), only 432 (0.4%) underwent CA after a median of 0.8 years (IQR, 0.1-2.7). Independent of multiple comorbidities and advanced age, which were associated with a lower likelihood of CA, women were approximately half as likely to undergo a CA (26% were women; adjusted hazard ratio, 0.6; 95% confidence interval, 0.4-0.7). Prior use of direct-acting oral anticoagulants and antiarrhythmics, and the presence of an implantable cardioverter-defibrillator were also predictors for CA treatment (P < 0.05 for all). Conclusion: In a real-world population, CA was infrequently used to treat AF among patients with HF, and the likelihood of CA was further reduced in women. Because patients with CA had few comorbidities, future studies need to be conducted to determine whether CA can be beneficial in subjects whose clinical characteristics are more representative of the AF-HF population. Résumé: Contexte: Les lignes directrices actuelles abordent de façon relativement générale les cas d’insuffisance cardiaque (IC) où les patients devraient être considérés comme des candidats à l’ablation par cathéter (AC) pour le traitement de la fibrillation auriculaire (FA). La présente étude visait à cerner les prédicteurs cliniques et les différences entre les sexes dans le contexte de l’AC au sein de la population atteinte de FA et d’IC. Méthodologie: Une cohorte populationnelle de patients atteints de FA et d’IC a été constituée à partir de données administratives du Québec (2000-2017). Le suivi des patients allait de la date du diagnostic des deux affections à la date de l’AC ou du décès. Les prédicteurs d’AC, représentés par des covariables temporalisées, ont été évalués dans un modèle de Cox multivarié tenant compte du risque concurrent de décès. Résultats: Sur 101 931 patients atteints de FA et d’IC dont la médication était documentée (âge médian : 80,7 ans; intervalle interquartile [IIQ] : 73,9-86,3; proportion de patients de sexe féminin : 51,4 %; score CHA2DS2-VASc médian : 4; IIQ : 3-4), seulement 432 (0,4 %) ont subi une AC au bout d’un laps de temps médian de 0,8 an (IIQ : 0,1-2,7). Indépendamment des maladies concomitantes multiples et de l’âge avancé, associés à une moindre probabilité d’AC, les femmes étaient environ deux fois moins susceptibles de subir une AC (proportion de patients de sexe féminin : 26 %; rapport des risques instantanés corrigé : 0,6; intervalle de confiance à 95 % : de 0,4 à 0,7). Les antécédents de traitement par des anticoagulants oraux à action directe et des antiarythmiques, ainsi que la présence d’un défibrillateur cardioverteur implantable étaient également des prédicteurs d’AC (p < 0,05 dans tous les cas). Conclusion: Au sein d’une population en contexte réel, l’AC a été rarement pratiquée pour traiter la FA chez des patients atteints d’IC. En outre, la probabilité d’une AC était moindre chez les femmes. Étant donné que les patients ayant subi une AC présentaient peu de maladies concomitantes, d’autres études devront être menées pour déterminer si l’AC peut être salutaire chez les personnes présentant des caractéristiques cliniques plus représentatives de la population atteinte de FA et d’IC.