Digital Studies (Mar 2016)

Lesbian and Gay Liberation in Canada: Representing the Dyke Dynamo

  • Constance Crompton,
  • Michelle Schwartz

DOI
https://doi.org/10.16995/dscn.27
Journal volume & issue
Vol. 5, no. 3

Abstract

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In the preface to her influential book, Lesbian images, writer for The Body Politic and person in the Lesbian and Gay Liberation in Canada (LGLC) data set, Canadian author Jane Rule stresses the importance of not reducing human experience in order to understand it. Lesbian Images, her collective biography, or prosopography, of lesbian writers therefore offers a view of the complexity of life, presenting as "many answers as there are voices to speak… for no one can comfortably dismiss all those who find a place in these pages" (1975 vi). The Lesbian and Gay Liberation in Canada project (LGLC) is using prosopography to respond to Rule's call to document the complexity of gay and lesbian lives. While prosopography has traditionally been used to uncover the averages, the norms, and the likely lives of people about whom historians have little information (for example, Roman slaves or Anglo-Saxon peasants), LGLC is taking up prosopography, not to fill in gaps or to reduce liberationists to a few statistical averages, but to develop new knowledge about how the ideas at the heart of the liberation movement, and the communities that espoused them, shaped Canadian culture. Dans la préface de son ouvrage influent, Lesbian Images, l'auteure canadienne Jane Rule, rédactrice pour The Body Politic et l'une des personnes dans l'ensemble des données du projet Lesbian and Gay Liberation in Canada (LGLC), souligne l'importance de ne pas réduire l'expérience humaine afin de mieux la comprendre. Lesbian Images, sa biographie collective ou prosopographie d'écrivaines lesbiennes, offre par conséquent une perspective de la complexité de la vie, présentant « autant de réponses qu'il y a de voix qui parlent…car personne ne peut confortablement rejeter toutes les personnes qui trouvent une place dans ces pages » (1975 vi). Le projet Lesbian and Gay Liberation in Canada (LGLC) utilise la prosopographie pour répondre à l'appel de Rule de documenter la complexité de la vie des gais et lesbiennes. Bien que la prosopographie soit traditionnellement utilisée pour découvrir les moyennes, les normes et les vies plausibles des gens à propos desquels les historiens ont peu d'information (par exemple, les esclaves romains et les paysans anglo-saxons), le LGLC se sert de la prosopographie non pas pour combler les lacunes ou réduire les libérationnistes à quelques moyennes statistiques, mais pour développer de nouvelles connaissances au sujet de la façon dont les idées qui sont au cœur du mouvement de libération, et des collectivités qui les ont épousées, ont façonné la culture canadienne.

Keywords