Revue LISA (Aug 2009)
“deepen[ing] the power and horror of the original”: Caroline Clive’s Paul Ferroll as Descendant of Jane Eyre
Abstract
Lorsque le roman de Caroline Clive, Paul Ferroll, fut publié en juillet 1855, la critique ne tarda pas à faire le lien avec Jane Eyre (1847), de Charlotte Brontë. Les premiers à se pencher sur ce roman jugèrent les deux textes dans des termes similaires, les considérant comme choquants, originaux, puissants et audacieux. En renversant les attentes victoriennes dans le champ de la fiction et en transgressant les « règles » imposées aux femmes-écrivains, ces livres étaient, pensait-on, porteurs de qualités « masculines » tour à tour louées et dénigrées. Paul Ferroll fut donc vu comme un héritier de Jane Eyre qui « accentuait la puissance et l’horreur de l’original » (« deepen[ing] the power and horror of the original »). Cette accentuation est particulièrement prégnante dans le choix de Clive comme protagoniste criminel ; à l’instar de Rochester, ce dernier est un héros byronien qui cache un lourd secret au sujet de sa première épouse.
Keywords