CJC Open (Feb 2024)
Increased Prevalence of Adverse Health Outcomes Across the Lifespan in Those Affected by Polycystic Ovary Syndrome: A Canadian Population Cohort
Abstract
Background: Polycystic ovary syndrome (PCOS) is the most common metabolic-endocrine disorder impacting the health and quality of life of women over the lifespan. Evidence-based data on the scope of adverse health outcomes in those affected by PCOS is critical to improve healthcare and quality of life in this population. The aim of this study was to determine the prevalence of adverse health outcomes in those with PCOS compared to age-matched controls. Methods: We conducted a retrospective observational case-control study in those diagnosed with PCOS and age-matched controls using the Alberta Health Services Health Analytics database and the International Classification of Diseases, for the period from 2002-2018 in Alberta, Canada. Results: The cohort consisted of n = 16,531 exposed PCOS cases and n = 49,335 age-matched un-exposed controls. The prevalences of hypertension, renal disease, gastrointestinal disease, eating disorders, mental illness, depression-anxiety, rheumatoid arthritis, respiratory infections, and all malignancies were 20%-40% (P < 0.0001) higher in those with PCOS, compared to controls. The prevalence of obesity, dyslipidemia, nonalcoholic fatty liver disease, and type 2 diabetes was 2-3 fold higher in those with PCOS (P < 0.001). Cardiovascular, cerebrovascular, and peripheral vascular disease were 30%-50% higher, and they occurred 3-4 years earlier in those with PCOS (P < 0.0001); a 2-fold higher prevalence of dementia occurred in those with PCOS, compared to controls. Conclusion: These findings provide evidence that PCOS is associated with a higher prevalence of morbidities over the lifespan, and the potential scope of the healthcare burden in women affected by PCOS. RÉsumÉ: Contexte: Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble métabolique et endocrinien le plus courant à toucher la santé et la qualité de vie des femmes de tout âge. Il est essentiel de disposer de données probantes sur l’ampleur des effets néfastes sur la santé des personnes qui en sont atteintes afin d’améliorer les soins de santé offerts à cette population et sa qualité de vie. Le but de la présente étude était de déterminer la prévalence des effets néfastes sur la santé des personnes atteintes du SOPK et de les comparer aux effets chez des témoins appariés selon l’âge. Méthodologie: Nous avons mené une étude cas-témoin observationnelle rétrospective chez des personnes diagnostiquées avec un SOPK et des témoins appariés selon l’âge en utilisant la base des données analytiques de santé de l’Alberta Health Services et la classification internationale des maladies pour l’Alberta (Canada) de 2002 à 2018. Résultats: La cohorte à l’étude était composée de cas de SOPK (n = 16 531) et de témoins appariés selon l’âge qui n’y étaient pas exposés (n = 49 335). L’hypertension, les maladies rénales, les maladies gastro-intestinales, les troubles alimentaires, les troubles de santé mentale, la dépression et l’anxiété, la polyarthrite rhumatoïde, les infections respiratoires, et les cancers de tout type étaient de 20 % à 40 % plus fréquents (p < 0,0001) chez les personnes atteintes de SOPK que chez les témoins. La prévalence de l’obésité, de la dyslipidémie, de la stéatose hépatique non alcoolique et du diabète de type 2 était 2 à 3 fois plus élevée chez les personnes atteintes de SOPK (p < 0,001). L’incidence des maladies cardiovasculaires, vasculaires cérébrales et vasculaires périphériques était 30 % à 50 % plus élevée et ces maladies survenaient 3 à 4 ans plus tôt chez les personnes atteintes de SOPK (p < 0,0001), et la prévalence de démence était 2 fois plus élevée chez les personnes atteintes de SOPK que chez les témoins. Conclusions: Ces résultats démontrent que le SOPK est associé à une prévalence plus élevée de morbidité tout au long de la vie et démontrent l’ampleur possible du fardeau en soins de santé chez les femmes touchées par le SOPK.