The Pan African Medical Journal (Mar 2015)

Une étude rétrospective sur le cancer de l'ovaire avec un recul médian de 42 mois

  • Fanomezantsoa Raherinantenaina,
  • Solonirina Davidé Rakotomena,
  • Nomeharisoa Rodrigue Emile Hasiniatsy,
  • Felantsoa Auberlin Rakototiana,
  • Florine Rafaramino,
  • Hery Nirina Rakoto Ratsimba

DOI
https://doi.org/10.11604/pamj.2015.20.211.6113
Journal volume & issue
Vol. 20, no. 211

Abstract

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Le cancer de l'ovaire est grave et de mauvais pronostic. Le but de cette étude était de mettre en évidence les aspects épidémio-cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques de cette pathologie prise en charge dans un pays sous développé. Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive de 10 ans (2000-2009) ayant colligé 62 cas de cancers de l'ovaire opérés à visée curative et traités de façon adjuvante avec les moyens localement accessibles. L'âge moyen des patientes était de 43 ans dont 53,2% avaient plus de 45 ans. Les tumeurs étaient découvertes à l'échographie dans 87,1% et à la laparotomie dans 12,9%. Le CA 125 était positif chez 10 patientes sur 12. Les tumeurs étaient unilatérales dans 71% et bilatérales dans 29%. L'hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale était l'intervention la plus pratiquée (64,5%). Les suites opératoires étaient simples. Dix patientes étaient opérées de second regard (16,1%). Les tumeurs épithéliales étaient le type histologique le plus fréquent (93,6%) dont 79% au stade avancé (IC-IV) et 20% au stade précoce (IA-IB). La chimiothérapie adjuvante était administrée dans 22,6%. Avec un recul médian de 42 mois, 29 patientes étaient perdues de vue. L'évolution était favorable dans 27,4% et dans 25,8% les décès se sont survenus en postopératoire tardif. Le cancer de l'ovaire n'était pas fréquent mais grave compte tenu des stades avancés observés et du taux élevé des décès par manque de traitement adjuvant adapté.

Keywords