CJC Open (May 2020)
Impact of Patient- and System-Level Delays on Reperfusion Among Patients With ST-Elevation Myocardial Infarction
Abstract
Background: Patients with ST-elevation myocardial infarction (STEMI) presenting to percutaneous coronary intervention (PCI)-capable hospitals often experience delays for primary PCI (pPCI). We sought to describe the effect of specific delay intervals and patient/system-level factors on STEMI reperfusion times. Methods: We analyzed all consecutive patients with STEMI who presented to 2 PCI-capable hospital emergency departments (EDs) between June 2007 and March 2016 who received successful pPCI. We excluded patients with prehospital cardiac arrest. We compared specific system delay intervals, patient characteristics, and in-hospital outcomes among patients who received timely (first medical contact-device ≤90/≤120 minutes) vs delayed >90/>120 minutes) pPCI. Results: Of 1936 patients with STEMI, 1127 (58%) presented directly to a PCI-capable hospital via emergency health services (EHS), 499 (26%) were transferred from the ED of a non-PCI hospital, and 310 (16%) self-presented to the ED of a pPCI-capable hospital. Guideline-recommended reperfusion times were met in 47% of direct-EHS, 42% of transfers, and 33% of self-presenters. Each time interval from first medical contact to device deployment was significantly prolonged in the delayed vs timely reperfusion cohorts across all 3 groups, excepting vascular access time. ED dwell time contributed the most to the difference in median reperfusion time within each group. Time of presentation, comorbidities, and sex were each significantly associated with delayed reperfusion. Within the EHS-direct group, prolonged reperfusion and ED dwell times were significantly associated with increased mortality, major bleeding, and cardiogenic shock. Conclusion: Ongoing efforts to identify and reduce ED dwell time and other systemic pPCI delays may improve STEMI outcomes, including mortality. Résumé: Contexte: Les patients en infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) qui se présentent dans un hôpital en mesure d’effectuer une intervention coronarienne percutanée (ICP) doivent souvent attendre pour subir une ICP primaire (ICPP). Nous avons tenté de décrire les effets de différents temps d’attente et facteurs relevant des patients ou du système de santé sur le délai avant la reperfusion lors d’un STEMI. Méthodologie: Nous avons analysé tous les cas consécutifs de patients en STEMI admis entre juin 2007 et mars 2016 au service des urgences de deux hôpitaux en mesure d’effectuer une ICP, et qui ont effectivement subi une ICPP. Les patients qui avaient subi un arrêt cardiaque avant leur arrivée à l’hôpital ont été exclus. Nous avons comparé les temps d’attente à des étapes particulières relevant du système de santé, les caractéristiques des patients et les issues de l’hospitalisation chez les patients qui ont subi une ICPP rapidement (intervalle entre la première prise de contact avec les services médicaux et la pose d’un dispositif ≤ 90/≤ 120 minutes) ou tardivement (intervalle > 90/> 120 minutes). Résultats: Sur les 1 936 patients ayant subi un STEMI, 1 127 (58 %) ont été conduits par l’entremise des services d’urgences de santé (SUS) directement dans un hôpital en mesure d’effectuer une ICP, 499 (26 %) ont été transférés depuis le service des urgences d’un hôpital n’étant pas en mesure d’effectuer une ICP et 310 (16 %) se sont présentés eux-mêmes au service des urgences d’un hôpital en mesure d’effectuer une ICPP. Les délais avant la reperfusion recommandés dans les lignes directrices ont été respectés dans 47 % des cas où le patient a été conduit par l’entremise des SUS, dans 42 % des cas de transfert et dans 33 % des cas où le patient s’est présenté lui-même. À l’exception du temps écoulé entre l’arrivée au laboratoire de cathétérisme et la création d’un accès vasculaire, les temps d’attente à chacune des étapes entre la première prise de contact avec les services médicaux et la pose d’un dispositif étaient significativement plus longs chez les patients ayant subi une reperfusion tardive que chez ceux ayant subi rapidement une ICPP, et ce, dans les trois groupes de patients. C’est le temps d’attente au service des urgences qui a le plus contribué à la différence entre les groupes en ce qui concerne le délai médian avant la reperfusion. L’heure de l’arrivée au service des urgences, la présence d’affections concomitantes et le sexe étaient tous des facteurs associés de manière significative à une reperfusion tardive. Chez les patients conduits par l’entremise des SUS directement dans un hôpital en mesure d’effectuer une ICP, un délai avant la perfusion et un temps d’attente au service des urgences plus longs étaient associés de manière significative à une hausse de la mortalité, des hémorragies majeures et des chocs cardiogéniques. Conclusion: Les efforts actuellement déployés pour reconnaître les sources de retard et réduire les temps d’attente au service des urgences et aux autres étapes avant la réalisation de l’ICPP pourraient permettre d’améliorer l’issue d’un STEMI, y compris la mortalité.