African Journal on Land Policy and Geospatial Sciences (May 2019)
Données d’observations de la terre et outils cartographiques libres à la caractérisation de la dynamique foncière face à l’accaparement des terres à grande échelle au sud-ouest Cameroun.
Abstract
Situé en plein cœur de la forêt équatoriale dans le bassin du Congo, la région du Sud-ouest est sans doute l’une des plus riches du Cameroun. Elle comporte une biodiversité des plus diversifiées avec une importance significative des espèces endogènes ainsi que des espèces commerciales. Les conditions pédologiques, hydrographiques et orographiques sont favorables à l’agriculture, ce qui a amené les allemands dès leurs arrivées au Cameroun à s’y implanter. Il s’en ait suivi une rué d’accapareurs sur les terres pour différents usages (agriculture, exploitation minière, exploitation forestière, protection ou conservation). Actuellement, environ2005778,04ha soit 80,54 % de la superficie de la région a déjà été cédé. Il se pose ainsi des conflits entre les différents usages sans compte l’espace de vie pour les populations de plus en plus nombreuses mais marginalisées. De 1986 à 2018, la région a perdu 19,5% de ses forêts et 10,5% de ses mangroves, converties en plantations et en forets dégradées. Les actions de conservations ontcontribué à faire croitre les forêts de montage à haute de 7,6% au cours de la même période.
Keywords