CJC Open (Jan 2020)

The Role of Ambulatory Heart Failure Clinics to Avoid Heart Failure Admissions

  • Jessica He, MD,
  • Sean Balmain, MD,
  • Jeremy Kobulnik, MD,
  • Anne Schofield, RN, NP,
  • Susanna Mak, MD, PhD

Journal volume & issue
Vol. 2, no. 1
pp. 15 – 21

Abstract

Read online

Background: There is a complex relationship between heart failure (HF) clinic services and health outcomes. We hypothesized that ambulatory clinic activity may be associated with both hospital admission and also with avoidance of admission. Methods: A retrospective comparative cohort study was conducted examining activity in an ambulatory HF Clinic. Consecutive clinic visits in 2013 were recorded (n = 1728) and periods of high-intensity utilization (HIU) were identified (n = 128). A HIU period was defined by ≥2 consecutive clinic visits within 30 days, ending after 30 days passed without an additional clinic visit. For each HIU period identified, patient characteristics (n = 107) and all clinic visits (n = 324) were examined. HIU periods were then classified by association with hospital admission (±30 days). Results: In 2013, 18.8% of all clinic visits occurred during HIU periods, involving 13.7% of the clinic population. Thirty-eight percent of HIU periods were associated with 62 total hospital admissions (±30 days), of which 58% (n = 36) were for a primary diagnosis of HF. In addition,17 HIU periods met criteria for admission avoided, and 7 HIU periods occurring after hospital discharge also met criteria for admission avoided. Conclusions: We identified periods of intensive ambulatory clinic activity dedicated to patients with high burdens of comorbidities and both HF and non-HF–related admissions. These periods were also associated with episodes of successful decongestion with oral diuretics, resulting in avoidance of admission. Identifying HF patients who can be treated successfully or who are likely to require admission may be helpful for allocating clinic resources. Résumé: Contexte: Il existe un lien complexe entre les services cliniques relatifs à l’insuffisance cardiaque (IC) et les résultats liés à la santé. Nous avons posé l’hypothèse que l’activité dans les unités de soins ambulatoires pourrait avoir une influence à la fois sur les hospitalisations et sur l’évitement des hospitalisations. Méthodologie: Une étude de cohorte comparative rétrospective a été menée afin d’examiner l’activité dans une unité de soins ambulatoires auprès de patients atteints d’IC. Les visites consécutives effectuées à l’unité de soins en 2013 ont été compilées (n = 1728) et les périodes d’utilisation intensive des services (UIS) ont été relevées (n = 128). Une période d’UIS était définie par au moins 2 visites consécutives à l’unité de soins ambulatoires en l’espace de 30 jours; la période était considérée comme terminée après 30 jours sans nouvelle visite. Pour chaque période d’UIS relevée, les caractéristiques des patients (n = 107) et toutes les visites à l’unité de soins (n = 324) ont été examinées. Les périodes d’UIS ont ensuite été classées en fonction de leur association avec une hospitalisation (± 30 jours). Résultats: En 2013, 18,8 % de toutes les visites à l’unité de soins ambulatoires étaient rattachées à une période d’UIS et concernaient 13,7 % des patients de l’unité. Au total, 38 % des périodes d’UIS ont été associées à 62 hospitalisations (± 30 jours), dont 58 % (n = 36) étaient liées à un diagnostic primaire d’IC. En outre, 17 périodes d’UIS répondaient aux critères définissant une hospitalisation évitée, et 7 périodes d’UIS survenues après que le patient soit sorti de l’hôpital répondaient aussi aux critères définissant une hospitalisation évitée. Conclusions: Nous avons relevé des périodes d’activité intensive de l’unité de soins ambulatoires consacrées à des patients présentant un lourd fardeau de comorbidité, ainsi que les hospitalisations liées à l’IC et non liées à l’IC. Ces périodes étaient aussi associées à des épisodes de congestion soulagée grâce à des diurétiques oraux, ce qui a permis d’éviter des hospitalisations. Le repérage des patients atteints d’IC qui peuvent être traités efficacement en consultation externe et de ceux qui risquent de devoir être hospitalisés pourrait permettre d’optimiser l’affectation des ressources des unités de soins.