Mesure et Évaluation en Éducation (Jan 2015)

Une théorie des seuils psychométriques à double contrôle d’erreur –Partie I : l’imprécision échantillonnale des centiles

  • Louis Laurencelle

DOI
https://doi.org/10.7202/1036764ar
Journal volume & issue
Vol. 38, no. 2

Abstract

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Les tests psychométriques sont appliqués à divers usages et pour différentes clientèles. Ils sont utilisés pour circonscrire la « personnalité » du répondant en obtenant un score sur chacune de quelques échelles descriptives, pour estimer l’aptitude d’une personne en vue d’une tâche et d’un rendement ciblés, pour repérer le risque de tentative suicidaire ou de commission d’un crime, etc. Ces tests, la plupart basés sur une échelle de mesure supposée quantitative, se caractérisent techniquement par leur fidélité, leur validité et leur appareil normatif, c’est-à-dire la norme ou les normes qui permettent au testeur de formuler un jugement comparatif à partir du score obtenu par la personne évaluée. C’est de la précision de ces normes, c’est-à-dire les seuils psychométriques ou seuils centiles, que traite le présent essai et donc, corrélativement, d’un aspect non négligeable de la valeur du jugement porté.

Keywords