Ondina - Ondine (Oct 2020)
Scenographie de l’album iconotextuel et scenographie de sa lecture en classe. De quelques références qui se revelent problématiques
Abstract
Notre corpus est composé d’un programme de formation à la lecture littéraire à partir de l’album et de préparations de séquences de classe par les étudiants, futurs enseignants de primaire. Deux références majeures ont été retenues, qui guident le choix et l’analyse des albums aussi bien que les préparations des étudiants : il s’agit de la catégorisation de S. Van der Linden, qui distingue rapports de redondance, collaboration, disjonction entre texte et images, et de l’opposition posée par Isabelle Nières-Chevrel entre le narrateur verbal et le narrateur visuel. Nous montrons comment ces deux références se révèlent impertinentes pour analyser et faire lire efficacement en classe trois albums rassemblés parce qu’ils semblent posséder un point commun (« contradiction entre narrateur en mots et narrateur en images »). Il s’agit de Mon chat le plus bête du monde, de Balthazar ! et de L’Afrique de Zigomar. S’il y a bien dans ces trois albums un hiatus entre texte et images, les rapports texte/images sont dans chacun de nature et de statut différents, les problèmes de compréhension, qui vont se poser aux élèves, sont dans chaque cas singuliers et non liés à la double narration supposée. Nous proposons une analyse alternative de ces albums et une scénographie didactique singulière pour que se résolvent les problèmes de compréhension détectés. Mots-clés : albums (Mon chat le plus bête du monde - Balthazar ! L’Afrique de Zigomar), relations texte/images, rapport à la vérité, problèmes de compréhension, scénographie didactique.