Babel: Littératures Plurielles (Feb 2012)

La transfiguration du bal

  • François Jost

DOI
https://doi.org/10.4000/babel.142
Journal volume & issue
Vol. 24
pp. 15 – 25

Abstract

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L’une des hypothèses admises implicitement dans la plupart des études sur l’adaptation est que le spectateur sait d’avance que le film est une adaptation, ou qu’il connaît le roman dont le film est adapté. Or, bien plus fréquemment, le film s’offre comme un substitut de roman à un spectateur qui ne l’a pas lu. Adoptant une approche pragmatique, l’article qui suit pose ces questions à propos de deux adaptations de Madame Bovary : à quoi reconnaît-on qu’un récit filmique est non seulement une transposition audiovisuelle des signes écrits, mais aussi une lecture de ceux-ci ? Y a-t-il des signes ostensibles dans lesquels se repéreraient une intention communicative, une vision de l’œuvre ?

Keywords