The Pan African Medical Journal (Sep 2019)

Connaissances, attitudes et pratiques des populations de la ville de Lomé en matière de prévention de la bilharziose: cas du canton de Légbassito

  • Kodjo Agbeko Djagadou,
  • Toyi Tchamdja,
  • Komi Dzidzonu Némi,
  • Abago Balaka,
  • Mohaman Awalou Djibril

DOI
https://doi.org/10.11604/pamj.2019.34.19.18918
Journal volume & issue
Vol. 34, no. 19

Abstract

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INTRODUCTION : l'objectif de cette étude est de déterminer les connaissances, attitudes et pratiques des populations face à l'infestation bilharzienne.Méthodes: il s'est agi d'une étude transversale descriptive et analytique sur les connaissances, attitudes et pratiques de la population du canton de Légbassito sur la bilharziose. L'échantillonnage calculé à la base de la population du canton par le logiciel DosBox 0.74 de Epi Info 3.5.4 a permis d'enquêter 380 personnes.Résultats: ce travail a montré que sur 380 personnes enquêtés, 57,30% ne connaissaient pas les symptômes de la maladie, 40,10% ne connaissaient pas le mode de transmission de la maladie, 26,40% savaient qu'éviter tout contact avec les eaux de surface contaminées permet de prévenir la maladie, 18,20% fréquentaient les eaux douces de la localité dont 46,40% y allaient pour se baigner. Quant au mode d'évacuation des excréta, 90,80% évacuent les leurs dans des latrines, 1,30% urinent quelques fois dans les cours d'eau, 85,80% utilisent l'eau des forages pour les besoins domestique, 48,40% ne pensent pas pouvoir vivre avec un individu qui urine ou fait les selles avec du sang, 24,5% ne participaient pas souvent aux traitements de masse.Conclusion: le canton de Légbassito est une zone endémique à l'infestation bilharzienne. La population adopte des attitudes et pratiques défavorables à l'élimination de la maladie telles les baignades aux heures chaudes, la miction dans les eaux douces et la fréquentation d'autres cours d'eau. Ces pratiques peuvent permettre de nouveaux cas d'infestation.

Keywords