CJC Open (Feb 2021)

Cardiac Rehabilitation Is Associated With Improved Long-Term Outcomes After Coronary Artery Bypass Grafting

  • Reena Karkhanis, MBBS,
  • Harindra C. Wijeysundera, MD, PhD,
  • Derrick Y. Tam, MD, PhD,
  • Paul Oh, MD,
  • David A. Alter, MD, PhD,
  • Bing Yu, PhD,
  • Alex Kiss, PhD,
  • Stephen E. Fremes, MD, MSc

Journal volume & issue
Vol. 3, no. 2
pp. 167 – 175

Abstract

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Background: Although cardiac rehabilitation (CR) has proven to have short- and mid-term benefit in treatment of coronary artery disease, its long-term benefit in patients who have undergone coronary artery bypass grafting (CABG) is less certain. Our objective was to examine the late outcomes of patients who attended CR within the first year after CABG. Methods: Adult CABG patients referred to Toronto Rehabilitation Institute (CR group: were referred and attended at least 1 session; No-CR group: were referred but did not attend) between January 1996 and September 2008 were identified through linkages with clinical and provincial administrative databases for comorbidities and outcome ascertainment. The primary outcome was a composite of all-cause mortality, acute myocardial infarction, stroke or repeat revascularization (major adverse cardiac and cerebrovascular events [MACCE]). The secondary outcome was all-cause mortality. Multivariable Cox proportional hazard models were used to assess the CR treatment effect, adjusting for baseline characteristics. Results: The study cohort consisted of 5,000 patients—3,685 (73.7%) in the CR group and 1,315 (26.3%) in the No-CR group. Median referral time was 32.5 days, and follow-up was 13.1 years. The CR group patients, compared with the No-CR group, were younger (age 62.6 ± 9.6 vs 64.0 ± 10.5 years), were more likely to be male (85.0% vs 79.5%), and had fewer cardiac comorbidities. In adjusted analyses, the CR group was associated with decreased MACCE (hazard ratio 0.83, 95% confidence interval 0.75-0.91, P < 0.0001) and a higher adjusted survival at 15 years (66.3% vs 60.1%, hazard ratio 0.76, 95% confidence interval 0.68-0.84, P < 0.0001), as compared with the No-CR group. Conclusions: There was a reduction in MACCE and late mortality associated with CR attendance, highlighting the importance of patient referral and participation in CR after CABG. Résumé: Contexte: La réadaptation cardiaque (RC) s’est révélée bénéfique à court et à moyen terme dans le traitement des coronaropathies, mais on en sait moins sur ses bienfaits à long terme chez les patients ayant subi un pontage aortocoronarien (PAC). Nous avons donc examiné les issues à long terme chez des patients ayant participé à un programme de RC dans l’année suivant un PAC. Méthodologie: À partir des données couplées des bases de données des cliniques et de l’administration provinciale, nous avons relevé tous les patients adultes ayant subi un PAC qui ont été orientés vers l’Institut de réadaptation de Toronto (groupe RC : patients orientés vers le programme et ayant participé à au moins 1 séance; groupe sans RC : patients orientés vers le programme, mais n’ayant participé à aucune séance) entre janvier 1996 et septembre 2008, afin d’établir les affections concomitantes et les résultats obtenus. Le critère d’évaluation principal composé comprenait la mortalité toutes causes confondues, l’infarctus du myocarde aigu, l’accident vasculaire cérébral (AVC) ou une nouvelle revascularisation en raison d’un événement cardiaque ou cérébrovasculaire majeur (ECCVM). Le critère d’évaluation secondaire était la mortalité toutes causes confondues. Nous avons utilisé des modèles à risques proportionnels de Cox multivariés pour évaluer l’effet thérapeutique de la RC, en apportant les corrections nécessaires pour tenir compte des caractéristiques initiales des patients. Résultats: La cohorte de l’étude réunissait 5 000 patients – 3 685 (73,7 %) dans le groupe RC et 1 315 (26,3 %) dans le groupe sans RC. Les valeurs médianes du temps écoulé avant l’orientation vers un programme de RC et de la période du suivi étaient de 32,5 jours et de 13,1 ans, respectivement. Comparativement aux patients du groupe sans RC, les patients du groupe RC étaient plus jeunes (62,6 ± 9,6 ans vs 64,0 ± 10,5 ans), étaient dans une plus forte proportion des hommes (85,0 % vs 79,5 %) et présentaient un moins grand nombre d’affections cardiaques concomitantes. À l’issue des analyses après corrections, on a observé dans le groupe RC une réduction du taux d’ECCVM (rapport des risques instantanés de 0,83; intervalle de confiance [IC] à 95 %, de 0,75 à 0,91; p < 0,0001) et une augmentation du taux de survie à 15 ans corrigé (66,3 % vs 60,1 %; rapport des risques instantanés de 0,76; IC à 95 %, de 0,68 à 0,84; p < 0,0001), comparativement au groupe sans RC. Conclusions: La participation à un programme de RC a été associée à une diminution du risque d’ECCVM et de mortalité tardive, ce qui fait ressortir l’importance d’orienter les patients ayant subi un PAC vers de tels programmes et de les encourager à y participer.