Balcanica (Jan 2018)
Franchet d’Espèrey et la politique Balkanique de la France 1918-1919
Abstract
L’arrivée du général Franchet d’Espèrey à Salonique, en tant que commandant des troupes alliées sur le front d’Orient, en juin 1918 a créé les conditions pour que les armées alliées, menées par les divisions serbes et françaises, réussissent à percer la ligne du front le 15 septembre et obligent la Bulgarie à signer l’armistice le 29 septembre. La victoire alliée à Salonique fut à l’origine de la décision de l’État-Major allemand d’exiger la fin des hostilités vu que l’écroulement du front dans les Balkans avait rendu vains tous les efforts pour gagner la guerre. Or, le gouvernement de Georges Clemenceau se refusa d’exploiter les fruits de la victoire audelà de ses retombés sur les affaires balkaniques. L’armistice avec l’Empire Ottoman et la libération de la Serbie furent ses objectifs principaux. La rentrée de la Roumanie dans la guerre fut, en revanche, l’objectif d’une portée plus grande, car à travers elle fut prévue de rétablir les contacts avec les forces anti-bolchéviques en Russie. [Project of the Serbian Ministry of Education, Science and Technological Development, Grant no. 177011: L’histoire des ideés et institutions politiques dans les Balkans aux 19e et 20e siècles]
Keywords